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Critique d'album

Five Fifteen


The Man Who Sold Himself


(06/09/2004 - Ranch - Hard Rock - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Stone cold heartbreaker / 2- Innocence is no excuse / 3- Jesus went to N.Y.C. (Again) / 4- Mrs Rolling Stone / 5- Silver machine / 6- Wayward child / 7- Games of may / 8- Black monday / 9- Eastern song / 10- Call the Doctor (Live) / 11- My oh my / 12- Rocking horse / 13- Believer / 14- Hanuman dance / 15- I don't remember / 16- Mrs Dalloway meets Mrs Gallagher / 17- Prostitute
Note de 5/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Hard Rock is not dead !"
Lilian, le 03/09/2004
( mots)

Sur fond noir, les cheveux bien longs, torse nu et accroché à sa Gibson, Mika Järvinen ne laisse que peu de doutes sur le style de musique qu'il pratique avec son groupe Five Fifteen. Efficace, la pochette nous renvoie directement au hard rmonde. "Le bon vieux temps" diraient certains. Influencé par les Who ou encore Thin Lizzy, le groupe (et à peu près tous les médias) définit sa musique comme du hard rock progressif. C'est en grand amateur de rock progressif que j'enfile donc cette galette dans ma platine.

Et là... stupeur ! Où est le progressif ? En fait si l'on essaie de refaire la biographie de Five Fifteen, on s'aperçoit assez rapidement que Mika Järvinen est l'unique rescapé du line-up originel. Le poumon de toute l'histoire du groupe, celui qui compose et qui écrit. Depuis les années 80, la musique de ces Finlandais a dû considérablement évoluer de ce hard rock progressif à ce qu'il font aujourd'hui : un hard rock mélodique et très orienté rock'n'roll. Dérouté mais pas démotivé, je me lance alors dans l'écoute répétée de ce disque finalement surprenant.

Au bout de trois écoutes à peine, la plupart des mélodies viennent s'installer dans la tête, prouvant ainsi que le style de l'album a quelque chose de marquant. Serait-ce les guitares très généreuses en solo qui provoquent cet attachement ? Ou bien l'association de la très belle voix de Saana Koskinen à celle de Mika ? Ces deux éléments sont bien sûr indispensables à la musique de Five Fifteen et à son succès. Mais il y a un petit plus dans les compositions du chanteur. Une vraie recherche mélodique (sûrement liée à son passé progressif) qui donne un véritable charme. Que cela soit dans les morceaux hard ou dans les titres bien plus calmes, Five Fifteen fait preuve d'une étonnante constance en terme de qualité. C'est simple, sur les 17 titres (quand même !), seul "Believer" me semble être en dessous du lot, la faute à un refrain au son douteux.

Mais que dire de titres comme "My Oh My", "Waynard Child" (presque floydien), "Eastern Song" et sa guitare qui rappelle un peu le "Thank You" de Led Zep, ou encore le très étrange et très féminin "Hanuman dance". Dans un registre plus calme, ces morceaux sont de vrais petites perles qui tombent toujours à point nommé pour reposer les neurones, secoués (mais pas mécontents de l'être) par les autres morceaux plus "old school", toutes guitares dehors.

Five Fifteen sonne donc comme une bien bonne surprise. Comme un groupe très inspiré par les années 70, mais qui sait aussi tirer un profit de la jeunesse de sa chanteuse et de l'excentricité musicale de son leader pour s'inscrire dans une playlist contemporaine. A découvrir !

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