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Critique d'album

Lostprophets


Liberation Transmission


(26/06/2006 - Visible Noise - Neo Metal mélodique - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Everyday Combat / 2- A Town Called Hypocrisy / 3- New Transmission / 4- Rooftops (A Liberation Broadcast) / 5- Can't Stop, Gotta Date with Hate / 6- Can't Catch Tomorrow (Good Shoes Won't Save You This Time) / 7- Everybody's Screaming!!! / 8- Broken Hearts, Torn Up Letters and the Story of a Lonely Girl / 9- 4:AM Forever / 10- For All These Times Son, For All These Times / 11- Heaven for the Weather, Hell for the Company / 12- Always All Ways (Apologies, Glances and Messed Up Chances)
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Plaidoyer pour un néo-métal mélodique de qualité."
Nicolas, le 20/10/2007
( mots)

Tiens, Lostprophets . Liberation Transmission. Je sens déjà poindre la question qui tue au bout des lèvres de l'audiophile adepte de sensations rock musclées : pourquoi donc aller déterrer ainsi un album déjà vieux d'un an, album sympathique au demeurant mais dont le statut de chef d'oeuvre est loin d'être incontestable, qui plus est commis par un groupe de "néo-métal" ? Pour une bonne et simple raison : c'est que dans le genre, et sur cette période, on n'a pas fait mieux, et m'est avis qu'on ne fera pas mieux avant bien longtemps. C'est aussi limpide que ça.

Mettons nous tout de suite d'accord : les gaillards n'ont pas inventé la poudre, et encore moins une musique singulière. Les codes en vigueur dans le milieu demeurent donc aisément reconnaissables sur cet album : voix tonique en flux tendu, hurlements furieux, murs de guitare, calibrage radio, tout y est, hormis peut-être scratchs et flow rap. Mais cette fois ces codes sont gentiment polis et lissés sans pour autant que cela ne nuise à l'énergie globale des titres. Ian Watkins n'a plus que rarement recours à des déferlantes vocales inarticulées comme par le passé, et son chant parvient à gagner quelques nuances. On avait déjà senti un assouplissement des guitares du groupe sur leur précédent effort, Start Something, et la tendance se confirme franchement ici. Paradoxalement le jeu se fait pourtant plus technique, avec à la clé un résultat plutôt crédible et convaincant notamment à l'occasion de solos guitares qui font une apparition remarquée, même si là encore Lee Gaze ne parvient pas à flirter avec l'inoubliable. Moins de saturation dans les cordes donc, avec du coup un son qui devient plus clinquant et plus dynamique, et il est vrai que la sonorité globale de l'album est claire et particulièrement réussie.

Dans une pure veine funk-punchy, "Everyday Combat" ouvre le bal de la meilleure manière qui soit, instillant immédiatement entre les tympans une irrésistible envie de battre la mesure : un signe qui ne trompe pas. Déjà sur ce titre introductif, le sens mélodique du groupe est évident et étonnamment sensible : les secondes voix sont fréquentes mais discrètes, les choeurs sont plutôt bien trouvés et les airs captivent et se retiennent instantanément. Passé ce titre, on craint irrémédiablement un fléchissement. Or "A Town Called Hypocrisy" fait plus que tenir la route dès l'intro instrumentale, avec un dialogue entre guitares diablement bien amené, et toujours ces airs simples et accrocheurs. Malgré une petite baisse de régime sur "Rooftops", banal single et bizarrement titre le moins réussi du CD, et sur "Can't Stop, Gotta Date With Hate", rappelant au mieux un excellent titre de Good Charlotte (c'est dire), la suite rehausse rapidement le niveau et se savoure sans prise de tête. Le groupe aime les noms de titre à rallonge (jetez un oeil à la playlist ci-dessus), mais chaque piste plafonne à 4 minutes et on reste donc dans les standards de la production de ce point de vue. Musique simple donc, mais pas simpliste ; formatée, mais pas stéréotypée ; énervée, mais pas énervante. Démonstration illustrée notamment par le puissant et entêtant "Everybody's Screaming !!!" avec ses couplets tendus et ses guitares rapides à la croche, ou encore par un "Heaven For The Weather..." balancé et lyrique à souhait. Que dire alors de "For All This Times..." qui, malgré une position plutôt terminale, procure une furieuse envie de gigoter ? A noter 2 titres pop-rock en fin de liste, plus lents et plutôt agréables, "4 AM forever" et "Always All Ways", dont les ritournelles se retiennent instantanément et vous squattent les hémisphères cérébraux pour un bon bout de temps sans aucun effort.

Après un Start Something déjà excellent, Lostprophets continue à tracer son singulier sillon dans le champ en friche du néo-métal. Liberation Transmission, bien moins sauvage que son prédécesseur, reste un très bon album, homogène, énergique, constamment captivant et mélodieux, et pour ça il mérite franchement le détour. Même si les plus exigeants rechigneront sans doute à se laisser convaincre devant un excès de facilité inhérent à toutes les formations de cette veine, et auquel le groupe n'arrive finalement pas à échapper totalement. Mais que les plus récalcitrants au genre s'y essayent, ils risquent de ne pas être déçus du voyage.

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