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Critique d'album

Louis XIV


Slick Dogs and Ponies


(10/02/2008 - Atlantic records - Glam Rock - Genre : Rock)
Produit par

1- Guilt By Association / 2- Air Traffic Control / 3- Misguided Sheep / 4- There's A Traitor In This Room (Explicit Album Version) / 5- Sometimes You Just Want To (Explicit Album Version) / 6- Tina / 7- Stalker / 8- Free Won't Be What It Used To Be / 9- swarming of the bees / 10- Hopesick / 11- Slick Dogs And Ponies (Explicit Album Version)
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Glam rock décadent made in San Diego. Du très bon !"
Caroline, le 23/03/2008
( mots)

Disons le d'emblée, et pour éviter tout malentendu : The Best Little Secrets Are Kept, le précédent album de Louis XIV, est ma Bible. Ma madeleine de Proust. La découverte-choc, celle qui a su s’ancrer longtemps dans mes playlists favorites. Ok, ça c’est dit. Parlons maintenant, en connaissance de cause, du successeur de ce fabuleux The Best Little Secrets, Slick Dogs and Ponies

Dès le premier titre, Louis XIV nous replonge avec délectation dans son univers baroque et sexuel, largement inspiré du glam rock des 70's. Tous les ingrédients de leur recette précédente sont là. Les voix nasillardes de Jason Hill et Brian Karscig, leurs intonations érotiques, la fabuleuse utilisation des cordes comme des guitares électriques (les live de Lou Reed, soit dit en passant, ont fait découvrir aux chanceux une violoncelliste hard-rockeuse qui a peut-être donné des idées à nos deux musiciens). Premier constat, Slick Dogs and Ponies est moins pop que son prédecesseur. 

Au son épuré de The Best Little Secrets, Slick Dogs oppose une ambiance orchestrale. Les cordes sont omniprésentes, les chœurs grandiloquents. Parfois la rythmique passe même carrément au second plan, comme dans le lancinant « Air Traffic Control », un peu mou. Mais la batterie de Maigaard ne reste pas longtemps en retrait, et reprend le pas dès le titre suivant, « Misguided Sheep ». On replonge davantage dans l’ambiance de The Best Little Secrets un peu plus loin dans le disque, avec l'excellent « There's a Traitor in This Room », « Sometimes You just Want To » et « Free Won’t Be What It Used To Be ». Un coup de cœur particulier pour le puissant « Swarming of The Bees », summum de la tension sexuelle de l’ensemble, avec un Maigaard mécanique et des riffs saturés qui explosent violemment pour laisser la place à un bourdonnement d’abeilles envahissant. 

Jolie surprise qu’« Hopesick », une balade ultra-classique, avec violons et histoire d’amour, qui s’en tire finalement très bien. Et Louis XIV, comme pour ne pas nous laisser sur cette note romantique, préfère conclure l’album par un concentré de tout ce qui s’est passé avant : le titre éponyme mêle tous les ingrédients de l’album, violons et voix lascives, décadence soutenue par une rythmique binaire, piano mineur, presque désaccordé, pour couronner le tout. Le glam rock n’est vraiment pas loin.

Face à la pop jouissive de The Best Little Secrets, Slick Dogs and Ponies est plus sombre, plus torturé. Les sonorités sont davantage en mineur. Si The Best Little Secrets était une orgie, Slick Dogs and Ponies est un lendemain de fête, de ceux où la débauche de la veille laisse un goût amer sur les lèvres. Finalement plus étoffé que son prédécesseur, Slick Dogs est une grande réussite. 

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