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Critique d'album

Mostly Autumn


Studio 2


(15/10/2023 - - Rock progressif - Genre : Rock)
Produit par

1- The Man Without A Name / 2- Silver Glass / 3- Passengers / 4- The Last Climb / 5- The House on the Hill / 6- Gaze / 7- Tomorrow Dies / 8- Into The Stars / 9- Simple Ways / 10- Heart Body and Soul / 11- Silhouettes of Stolen Ghosts / 12- Heroes Never Die
Note de 3/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Un live à Abbey Road qui permet de se replonger dans la discographie d'un fleuron du mouvement néo-progressif"
Quentin, le 09/01/2024
( mots)

La dernière production de Mostly Autumn ne sera certainement pas passée inaperçue auprès des amateurs assidus de folk progressive. Ces derniers savent trouver dans le groupe originaire de York un compagnon de route fidèle. Depuis 1998, les Anglais ont en effet connu de nombreux changements de personnel mais sont restés solidement ancrés par rapport à leur idéal musical : un catalogue de chansons folk à tendance progressive abordant les thèmes de la vie et de la nature où l'acoustique se marie parfaitement avec le bucolique, porté par un chant féminin envoûtant et une instrumentation d'inspiration celtique riche en partitions de flûtes et violons.


Ce Studio 2, enregistré live au sein des studios Abbey Road, est une occasion de se replonger dans la vaste discographie de cette valeur sûre du rock néo-progressif en se laissant emporter par l'émotion du chant d'Olivia Sparnenn-Josh et les soli gilmouriens de son mari Bryan. Tantôt, intimistes, tantôt épiques, les titres sélectionnés sont représentatifs de l'univers déployé par le groupe depuis plus de vingt ans. Le démarrage se fait en douceur avec un piano délicat qui met en valeur la majestueuse ballade "The Man Without a Name" tirée de l'album Sight of Day (2017), avant d'embrayer sur la tristesse mélancolique de "Silver Glass" (album Heart Full of Sky, 2007) et son accompagnement de cordes sensibles qui trouve son apothéose dans un superbe solo de six-cordes. Le jeu de guitare reste de ce point de vue bien l'une des grandes forces du groupe depuis sa création avec des soli épurés privilégiant l'émotion à la technique pure, et rappelant en cela les autres grands guitaristes de la mouvance néo-progressive : Kalle Wallner pour RPWL, Nick Barrett pour Pendragon ou encore l'inévitable Steve Rothery de Marillion.


On apprécie ainsi à sa juste valeur la somptueuse mélodie de "Passengers" dans une version plus sobre que l'originale (album Passengers, 2003) mais toujours illuminée par un refrain au souffle épique et une déflagration lumineuse apportée une fois encore par un Bryan Josh au sommet de son art. Les arrangements dépouillés de "Gaze" surpassent là encore la version studio (album Heart Full of Sky, 2007) tandis que l'instrumentation de "Tomorrow Dies" renoue avec le bon goût qui semblait pourtant avoir échappé au groupe lors de la composition du titre (on est loin de cette batterie épouvantable sur l'album Sight of Day, 2017). Le titre "Heart, Body and Soul", tiré du même album, reste lui assez fidèle à l'original.


Faisant la part belle aux titres apaisés, les Anglais embrayent également sur quelques titres plus charnus à l'image du riff d'"Into the Stars" composé en hommage à la disparition de Liam Davison (album White Rainbow, 2019) ou de la montée en puissance réussie de "Simple Ways" délaissant progressivement l'acoustique pour un final plus explosif (album Passengers, 2003). Les Anglais puisent également dans leur répertoire le plus ancien avec "The Last Climb" qui illustre la pochette du premier album du groupe (For all We Shared, 1998), ballade floydienne onirique remarquable par ses digressions de flûte et de guitares virevoltantes. On retrouve également "Heroes Never Die", épique conclusif tiré du même album qui permet une fois encore de profiter de la technique de jeu ébouriffante du guitariste frontman.


Ces versions jouées live permettent finalement de redonner une seconde jeunesse à certains titres oubliés et gâchés par une production d'époque assez peu dynamique. Sélection oblige, on regrettera la présence de titres à nos yeux plus dispensables (le "Tomorrow Dies" déjà cité, la B-side "Silhouettes of Stolen Ghosts" et "The House on the Hill", certainement pas le meilleur morceau de l'album Dressed in Voices) ainsi que l'absence de quelques classiques (où est passé "The Night Sky" ?) et de morceaux tirés de leur dernier album Graveyard Star, particulièrement réussi.


Reste que cet album permettra au néophyte de se plonger dans l'un des groupes phares de la mouvance néo-progressive et aux autres d'appréhender de nouvelles nuances d'interprétation de certains titres phares qu'ils apprécient particulièrement.

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