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Critique d'album

Nosfell


Kälin Bla Lemsnit Dünfel Labyanit


(23/10/2006 - V2 Music - World Music - Genre : Autres)
Produit par

1- Bløwtilan / 2- Günel / 3- Oh! it's been a long time, but we're glad you came / 4- Your elegant hat / 5- Ta main, leurs dents / 6- Likadë liditark / 7- Hope ripped the night / 8- The gorgeous hound / 9- Jalin madaz / 10- Majodilo tepü jerdü / 11- Le long sac de pierres / 12- I jaün bebdeï / 13- Path of green (Memory of a crimson door under the waves)
Note de 4/5
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Note de 4.5/5 pour cet album
"Toujours aussi spécial, toujours aussi barré mais toujours aussi bon ..."
Lilian, le 09/12/2006
( mots)

Après un premier album qui n’a recueillit quasiment que des louanges (bien méritées) et la sortie début 2006 d’un DVD en demi-teinte, Nosfell est de retour avec son nouvel album : Kälin Bla Lemsnit Dünfel Labyanit. Toujours accompagné de son complice Pierre Le Bourgeois, il nous livre donc 13 nouvelles chansons et met fin à plus d’un an d’interrogation sur un deuxième album très attendu. Avec en ligne de mire, un besoin d’être encore et toujours surpris par un artiste hors norme.

Et surpris, il y a de quoi l’être ! Certes la musique reste collé à l’œuvre de Nosfell, mais celui-ci à su y ajouter de nouveaux ingrédients et même parfois donner un ton radicalement différent à ses compositions. L’ouverture de l’album est des plus dépaysante. "Bløwtilan" surprend dés les premières notes par son côté électrique et surtout son accompagnement à la batterie. "Günel" nous ramène plus dans des sentiers que nous connaissons déjà, et nous familiarise un peu plus avec le Klokobetz, la langue de Klokochazia, pays imaginaire de Nosfell. En effet sur cet album, les langues ne sont plus mélangées, ce qui n'empêche pas de retrouver l'anglais dés la troisième piste sur "Oh ! it's been a long time, but we're glad you came". "Glad" pas tant que ça car ce qui ressort assez rapidement, c'est le côté plus sombre de l'album. Pas une chanson pour relever l'ambiance comme le faisaient certains titres du premier album comme "Sladinji the ginning tree" par exemple. Un sentiment renforcé par la pochette de l'album.

Autre petite nouveauté; l'apparition du français. Ainsi deux chansons sont écrites dans la langue de Molière, mais ne vous attendez pas à percer les secrets du messager Nosfell avec ces textes tant ils sont évasifs et faits d'images plus troublantes les unes que les autres. Bref il faudra une nouvelle fois faire preuve d'imagination pour recréer soi-même l'histoire et les personnages complexes de ce récit.

Sur "Your elegant hat" ou sur l'excentrique et excellent "Jalin madaz", c'est une nouvelle fois le côté électrique qui prend le dessus alors que sur "Majodilo tepü jaredu", la collaboration avec un saxophoniste des plus ... dynamique, va en surprendre plus d'un. Avec le furtif "The gorgeous hound" sorte d'introduction à "Jalin madaz", c'est l'aspect théâtral qui prime, consolidant ainsi l'album en une seule histoire dans laquelle se croisent différents personnages, thèmes ou sentiments. "Le long sac de pierres" avec ses chœurs en canon, n'est pas sans rappeler les univers romantico-gothique de Tim Burton. Plus étonnant encore, l'album se ferme sur "Path of green", morceau folk plutôt classique avec un chant et des refrains rappelant la plus belle époque de Peter Gabriel. Un beau final.

Vous l'aurez compris, Nosfell nous fait part d'un deuxième album de grande qualité, et orchestré avec une intelligence rare; pas moyen de s'ennuyer. Il est même difficile de sauter des chansons tant le tout est harmonieux et ne demande qu'à être écouter d'un trait. On pourrait juste reprocher au duo virtuose de s'enfermer un peu plus, tant l'album est difficile d'accès aux premières écoutes, surtout pour celui qui va découvrir Nosfell pour la première fois. Bref, si vous ne connaissez pas encore, commencez par Pomaie Klokochazia Balek, et si vous êtes déjà adepte, laissez-vous emporter une nouvelle fois dans l'univers sans pareil de cet artiste.

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