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Critique d'album

Queensrÿche


Digital Noise Alliance


(07/10/2022 - - Metal progressif - Genre : Hard / Métal)
Produit par

Note de 3.5/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Et si nous tenions là le meilleur album de Queensryche période La Torre ? "
François, le 25/10/2022
( mots)

Pouvait-on s’attendre à une entrée en matière du niveau d’"In Extremis" de la part de Queensrÿche, un groupe remarquable mais désormais intégré au registre des vétérans ? L’influence d’Iron Maiden, qui était si importante pour une foule de groupes américains des 1980’s (Fates Warning pourrait être évoqué à leurs côtés), revient au galop des décennies plus tard, comme si la Reine du Reich voulait renouer avec sa jeunesse qui, du reste, après quelques errements, avait été retrouvée depuis l’arrivée de Todd La Torre – quoiqu’en disent les puristes. D’autant plus que, malgré l’esthétique maidenienne, le titre possède toutes les caractéristiques du combo, du Metal exigeant à l’efficacité mélodique qui lui est propre. On entendra d’ailleurs quelques échos au plus grand nom de la NWOBHM dans le pourtant très moderne "Sicdeth" par exemple, ou sur "Tormentum" (notamment au chant).


Retour aux sources donc, au point d’entendre des réminiscences de leurs anciens album, dont le plus fameux d’entre eux Operation Mindcrime qu’évoque "Out of the Black", "Realms", et "Hold On" qui comporte aussi bien des passages légers que des parties plus électriques – dont le refrain si 1980’s dans ses arrangements. Le titre de l’album, Digital Noise Alliance, a d’ailleurs quelque chose de dystopique. On retrouve leur Metal immédiat et très accrocheur, presque radiophonique, qui s’invite dès "Chapters", se déploie sur le délicat et mélancolique "Forest" (en toute honnêteté, ce n’est pas dans ce registre qu’on les préfère). A ce titre, la surprenante reprise (très réussie) de Billy Idol, "Rebel Yell", témoigne de leur côté grand public.


Malgré tout, la musique de Queensrÿche est loin de se résumer à des mélodies aguicheuses, même si celles-ci sont bien présentes tout au long et de l’opus, et le groupe continue d’offrir des morceaux un peu plus complexes, comme le sombre "Lost In Sorrow", qui alterne les riffs, intégrant des claviers et des structures rythmiques plus alambiquées, sans négliger l'écriture un refrain prenant. "Hold On", déjà cité plus haut, entre dans cette catégorie pour ses jeux rythmiques et son pont. On ne peut que saluer le très moderne "Nocturnal Lights" qui regorge de surprises, et peut être considéré comme le meilleur exemple du style du groupe depuis l’arrivée de La Torre. Ainsi, malgré leur volonté de retrouver l’esthétique originelle de Queensrÿche, les musiciens actuels ne donnent pas dans la nostalgie ni dans le pastiche et conservent les évolutions qui ont marqué leur carrière ses dernières années.


Bon, retour aux sources oblige, Queensrÿche se devait de proposer des pièces longues et complexes, puisque le combo américain est considéré comme figurant parmi les pionniers du Metal progressif. De ce côté, on ne saurait être déçu par "Behind the Walls", qui croise les digressions prog’ (le solo, les claviers) avec des aspérités plus brutales que sur le reste de l’opus. Mais c’est surtout "Tormentum", plus long titre de l’album, qui est exemplaire dans le genre, en particulier pour sa seconde partie instrumentale, très progressive et composée avec la finesse du groupe qui ne cherche jamais à donner dans la pure démonstration technique.


Seizième album pour Queensrÿche, quatrième depuis que sa nouvelle chrysalide a éclos, et peut-être le meilleur depuis que La Torre a rejoint la partie, bref, Digital Noise Alliance est un beau témoignage d’une aventure musicale qui ne démérite pas. Longue vie à la Reine.


A écouter : "In Extremis", "Behind the Walls", "Nocturnal Light", "Tormentum"

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