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Critique d'album

Tanith


Voyage


(21/04/2023 - Metal Blade - Hard Rock / Heavy épique US - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Snow Tiger / 2- Falling Wizard / 3- Olympus by Dawn / 4- Architects of Time / 5- Adrasteia / 6- Mother of Exile / 7- Seven Moons (Galantia Pt.2) / 8- Flame / 9- Never Look Back
Note de 4/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Pérégrinations dans un passé réinventé"
François, le 10/05/2023
( mots)

In Another Time, premier album de Tanith sorti en 2019, était si splendide qu’il nous tardait de découvrir son successeur. Hélas, les difficultés que rencontre un groupe binational (britannique et américain en l’occurrence) en temps normal ont été exacerbées par la pandémie et ses conséquences sur les déplacements internationaux, ce qui explique le temps qu’il a fallu attendre pour avoir Voyage entre les mains. De plus, Russ Tippins étant également guitariste de Satan, il doit partager son temps entre Tanith et ce groupe historique très actif sur le plan discographique et bien plus installé. 


La formation s’était hissée au sommet de la scène revival en s’inspirant du meilleur du hard-rock des 1970’s, alliant aux twin-guitars (dans la lignée de Thin Lizzy et Wishbone Ash) le chant jumeau (féminin principalement mais secondé par une voix masculine), tout en empruntant également au Heavy mélodique du début des 1980’s. Ajoutez à cela une légère touche progressive et vous obtenez une musique épique, pleine de subtilités et très enthousiasmante.


Accueilli par la combinaison entre la guitare folk et sa compagne électrique, l’auditeur est saisi par les griffes du "Snow Tiger" sur lequel l’ombre de Satan fait sentir sa présence dans les déluges de notes, les riffs, les mélodies et les petites variations rythmiques au chant. L’opus a une touche légèrement plus heavy et directe que son prédécesseur, en témoigne "Adrasteia", un titre un peu plus speed où la guitare bavarde est mélodiquement imparable, ou "Falling Wizard" dont le riff fait penser à "The Rocker" de Thin Lizzy. Dans ce registre plus immédiat et efficace, "Mother of Exile" est un morceau de hard-rock tout à fait valeureux. Même dans ces titres plus directs, la richesse du propos se manifeste à travers le chant maîtrisé et intense de Cindy Maynard et les nombreuses fioritures guitaristiques qui embellissent chaque mesure.


Alors quand Tanith se lance dans des périples plus élaborés, on frise souvent le chef-d’œuvre. La plus grande réussite de Voyage est selon nous "Olympus by Dawn", qui berce d’abord l’auditeur grâce aux effets sur les arpèges éthérés avant de l’emporter par un rythme chaloupé installant un contraste magnifique. Le refrain énergique (typique du groupe), l’utilisation du chant canon et les variations de sons de guitare sur les chorus ajoutent encore de la splendeur à un titre qui n’en manquait pas. Sur "Architects of Time", les twin-guitars sont superbement exploitées dès l’introduction et irriguent un titre en forme de marche épique bercée par une basse lourde en arrière-plan. "Flame" va même chercher du côté du heavy-prog’ à la Uriah Heep avec des claviers analogiques et d’Ashbury pour l’association entre la guitare électrique et acoustique (qui s’adonne à un passage hispanisant de très bon goût). Question inspiration, "Never Look Back" possède des airs de Blue Öyster Cult, une référence assumée par le groupe, et parvient à faire entrer en osmose le chant et la guitare sur le refrain pour un résultat digne d’éloges. Enfin, clin d’œil au premier opus au résultat plus anecdotique, "Seven Moons (Galantia Pt.2)" articule une première partie hard-rock propre à leur esthétique puis un second temps plus folk et atmosphérique sur lequel la basse tient la ligne mélodique avant que n’arrive le solo de guitare.  


La joie de retrouver Tanith ne peut qu’être comblée par cette invitation au Voyage, un album presqu’aussi merveilleux qu’In Another Time qui atteste leur statut de trésor hélas trop méconnu de la scène rock actuelle.


À écouter : "Olympus by Dawn", "Architects of Time", "Adrasteia", "Never Look Back"

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