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Critique d'album

Wovenhand


Consider the birds


(01/09/2004 - Glitterhouse - Folk Rock Post-Punk - Genre : Rock)
Produit par

1- Sparrow Falls / 2- Bleary Eyed Duty / 3- To Make A Ring / 4- Off the Cuff / 5- Chest of Drawers / 6- Oil On Panel / 7- The Speaking Hands / 8- Down In Yon Forest / 9- Tin Finger / 10- Into the Piano
Note de 5/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
""
Lilian, le 08/02/2005
( mots)

Le temps d'un "Consider the birds", David Eugene Edwards, le leader de 16 Horsepower, se paye le luxe d'un troisième voyage à bord de Wovenhand, son projet solo lancé en 2001.

Autant être clair tout de suite, ce nouvel album du songwriter de Denver n'est pas vraiment facile d'accès et en laissera sûrement beaucoup indifférents. Sans ses compères de 16 Horsepower, Edwards nous livre une musique sombre et intimiste, à mille lieux des performances rock/punk de son groupe. Pourtant, après plusieurs écoutes, tout s'éclaire et l'émotion transmise par chacune des chansons est tellement intense qu'elle en est presque palpable. D'abord il est difficile de ne pas se laisser envahir par le chant magnifique d'Edwards. Ensuite la musique qui nous est proposée est aussi troublante que passionnante. Entre un folk américain très posé et des consonances country. Difficile de voir rose en écoutant cet album.

"Sparrows falls" ouvre la marche et nous plonge immédiatement dans l'ambiance lourde de l'album. Sons de cloche et piano viennent s'ajouter subtilement à la guitare pour dramatiser un peu plus une chanson qui seulement par la voix serait touchante. Aucune des 10 chansons ne viendra alléger l'atmosphère. Pas plus "To make a ring", sorte de fouillis musical aux accents orientaux, que "Down in yon forest", malgré des guitares plus entraînantes. Quant au magnifique "The Speaking Hands", il mériterait à lui seul qu'on s'attarde sur cet album. Son côté obsédant et minimaliste d'apparence en fait un titre captivant à souhait et presque reposant au milieu de tout ce décalage. Enfin "Into the Piano" remplit à merveille son rôle de conclusion avec un son de piano éloigné et un chant tout en écho, comme quelque chose que l'on écouterait de loin.

Côté paroles, David Eugène Edwards ne peut se défaire de sa passion religieuse. Et même si je n'adhère pas du tout, on pourrait dire que ce n'est qu'un détail à côté de tout le reste.

Bref cet album, qui devrait malgré tout ravir sans trop de difficulté les fans de 16 Horsepower, est une petite réussite. Et même si plusieurs écoutes sont nécessaires, il conviendra à toute oreille avide de nouvelles sensations et d'émotions pour le moins intenses. Par contre, il est à déconseiller en période de déprime ...

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