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Compte-rendu de concert

Babylon Circus


Date : 28/11/2004
Salle : File 7 (Magny le Hongre)
Première partie :
Lilian, le 14/12/2004
( mots)
Alors que je craignais de trouver une salle à moitié pleine pour ce concert, je fus très étonné de voir l'importante foule qui se pressait devant le File 7, à ce même endroit où le bus du groupe avait prit position. C'est simple, c'est la première fois que je suis contraint de me garer à la sauvage dans ce petit patelin bien sympathique. Avec un nom pareil, je me doute que Babylon Circus se la donne dans le rock ska festif, mais je n'en sais rien de plus, c'est soirée découverte, soirée surprise. Retenu par une discussion je rate presque complètement la première partie. Néanmoins deux chansons de Drechko prouveront que c'est un groupe fort sympathique à la musique simpliste et entraînante, et qui aura réussi le pari de chauffer une salle qui compte bien tout donner à l'arrivée de son groupe fétiche. La scène est magnifique ! Pour évoquer un cirque, Babylon Circus a installé de grands rideaux rouges en fond de scène avec un éclairage très réussi, ainsi que des guirlandes d'ampoules multicolores. Un logo du groupe aux effets de transparences bien sympa est suspendu au dessus des premiers rangs comme une cerise sur un gâteau. Après un petit quart d'heure d'attente, les lumières s'éteignent pour laisser place à un bordel monumental. Le guitariste du groupe arrive seul et se joue du public à coup d'accords et de pitreries avant que le reste du groupe déboule sur scène comme une avalanche sur un chalet. Un démarrage au quart de tour qui lance avec énergie les festivités, et vu de la mezzanine, le spectacle est grandiose et les premiers slameurs se lancent très vite. Comme dans la plupart des groupes festifs, se sont les cuivres qui rythment la cadence, mais chez Babylon, on ne peut pas nier que le chant à deux tons (dont un très ... reggae) à aussi ses effets. Quant au jeu de scène, il vaut à lui seul le détour. A l'heure de jeu, Babylon crée la surprise en annonçant la fin du show et s'en retourne en back stage. Le public en fin connaisseur d'un groupe qu'il adule sait bien que ceci n'est que fantaisie mais s'évertue tout de même à faire un vacarme de tous les diables. Evidemment Babylon revient et le chanteur annonce la suite comme une "deuxième mi-temps". Et nous voilà reparti sur un rythme fou avec des chansons mises en scènes parfois jusqu'au sketch pour mettre en image des textes revendicateurs et décapants. Enfin quand le vrai moment de la fin semble pointer son nez, le jeune chanteur déjà coupable d'avoir lui aussi slamer à l'instar de son jeune public, nous annonce qu'avec Babylon Circus, quand il n'y en a plus, il y en a encore ! Il s'arme alors d'un mégaphone et chacun de ses camarades d'un instrument à cuivre (excepté un accordéon) et descendent en fanfare pour jouer au beau milieu de la foule. Encore une fois vu d'en haut le spectacle est chouette. Après deux titres comme ça, les voilà qui ouvrent la foule et se dirige vers la sortie de la salle. J'arrive alors in extremis à me frayer un chemin vers le hall d'entrée où les saltimbanques ont décidé qu'il finirait leur concert, loin de la chaleur ambiante qu'ils ont eux-mêmes contribué à créer. Après quelques titres joués du haut d'un escalier, les compagnons tire leur révérence en musique et quitte leur scène improvisée par les combles du File 7. Dire que ce fut un spectacle explosif, intense, sur vitaminé et autres innombrables superlatifs de ce genre ne suffirait pas à vous démontrer combien cela vaut la peine d'être vu. Alors la solution unique est de croiser leur route, mais dépêchez-vous, la tournée touche à sa fin !
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