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Compte-rendu de concert

Blue Pills


Date : 31/03/2017
Salle : Atelier (Luxembourg)
Première partie :

Excellent concert de Blues Pills, emmené par une électrisante Elin Larsson en furie.

Rudy, le 07/04/2017
( mots)

             Le balcon de l'Atelier est fermé aujourd'hui, le public (largement composé de quarantenaires) n'est donc pas au maximum pour la venue de Blues Pills, plutôt autour de 800 personnes que des 1,200 que peut contenir la salle, équivalent Luxembourgeois du Bataclan parisien ou de l'Ancienne Belgique bruxelloise. Le groupe, formé dans l'Amérique profonde de l'Iowa, rejoint par un jeune français (16 ans à l'époque !) et très vite basé à Örebro (150 km à l'ouest de Stockholm) débarque avec son look à la ABBA : coiffures, fringues, lumières, toute la panoplie est là et il y a du kilo de cheveux au mètre carré. La chanteuse Elin Larsson se met doucement en route avec le single et titre éponyme du nouvel album Lady in Gold, loin d'être leur meilleure chanson, elle lui permet d'utiliser son background soul et de prendre ses marques avant d'envoyer la sauce dès le deuxième titre Little Boy Preacher puis le limite heavy Burned Out.
   

           Après ce triptyque sorti de Lady in Gold, le monumental Black Smoke et le tout premier titre commercialisé du groupe : Bliss, renvoient dans les cordes ceux qui pouvaient encore avoir des doutes (mais y-en-avait-il ?) sur la qualité live de la bande. Larsson remercie le groupe qui a ouvert (The Choppy Bumpy Peaches, que j'ai  raté) même si elle a oublié leur nom ("il y avait Peaches dans leur nom"). Accompagnée d'André Kvarnström (batterie), de Zack Anderson (basse), d'un clavier exclusif à la tournée : Richard Nygren et donc de Dorian Sorriaux (guitare), la belle ne fatigue pas et multiplie les bonds dans sa combinaison-short très stylée 70's, alors que ses acolytes ne bougent que la tête quand les riffs s'alourdissent. Pourtant son côté sexy n'est pas ce qui l'emporte ici, mais bien ses capacités vocales, qui rappellent bien sûr Janis Joplin pour la présence scénique mais aussi les chanteuses pop telles que Christina Aguilera (celle qui apparaît dans Shine a Light) ou Adele, par son timbre de voix.


          La première partie du set se conclut par quatre morceaux de l'excellent premier album et notamment la chanson phare du groupe : "High Class Woman". Dorian Sorriaux, avec son look de gratteux jouant pour le concert du lycée, enchaîne les coups de pédale wah-wah pour faire monter l'adrénaline des convives, et le bougre se pose comme un sacré talent. Le milieu de la chanson est rallongé avec un jam pendant lequel le petit frenchy se laisse aller à un solo aérien tout en finesse, soutenu par un jeu de toms ronronnant. On est bien. Dorian profite de l'apathie ambiante pour nous remettre une salve de wah-wah en intro de Little Sun et les têtes gigotent de nouveau. Le public mou des premières minutes se laisse emporter par l'énergie d'Elin et la qualité des compos qu'elle défend corps et âme..


          La magnétique suédoise aura alterné les regards de tigresse avec les sourires et petits gestes affables envers le public, et sa superbe voix sera restée posée malgré ses déhanchés continus. Pour le rappel, elle revient seule au piano avec "I felt the change", puis le temps de présenter les musiciens, le groupe s'accapare un classique des années 70 avec "Somebody to Love" du Jefferson Airplane, qu'ils rendent plus psyché, plus lourd pour finir carrément heavy, et ce que c'est bon ! Vient le titre final et la meneuse suédoise se transforme en bête affamée pour l'intro a capella de "Devil Man", pour un final de toute beauté. Le Devil Man en question doit se sentir tout petit après une prestation pareille, nous par contre, très bien, merci.

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