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Compte-rendu de concert

Soutien à l'organisation Survival


Date : 28/04/2003
Salle : Le Bataclan (Paris)
Première partie : Eiffel, Dolly, Bénabar, Sanseverino, Dionysos
Lilian, le 28/04/2003
( mots)
Quasiment toute l'équipe d'AlbumRock est présente pour ce concert de soutient à l'association Survival. Il faut dire que l'affiche justifierait à elle toute seule le déplacement, puisque Eiffel , Dolly , Benabar, Sanseverino et Dionysos se partageront la scène à coup de concert de 30 minutes chacun. Pour info, Survival est une organisation qui soutien les peuples indigènes pour qu'ils jouissent d'une totale liberté de décision (voir www.survivalfrance.org). La soirée de ce soir est elle plus précisément dédiée aux Yanomami, ces indigènes de l'Amazonie qui ont énormément souffert de la ruée vers l'or. C'est Laurent Muller (Doc), ancien batteur d'Astonvilla qui introduit la soirée et qui laisse la place à Dom Kiris, animateur de Oüi Fm, pour animer, accompagné durant chacun des interludes par un représentant de Survival, pour nous exposer le problème Yanomami, les solutions, les victoires, etc. Le concert initialement prévu à 19h débute facilement 1 heure en retard avec Eiffel . C'est la quatrième fois que je les vois, et je dois dire que le son n'a jamais été aussi bon. Tout en puissance pour un départ à 100 à l'heure. Le peu de temps qui leur est consacré nous permet de voir quels titres ils préfèrent jouer. "Il pleut des cordes", "Sombre", "Au néant", "Tas tout, tu profites de rien", "Tu vois loin", pour leur dernier opus et l'extravagant "Hype" pour Abricotine, ont suffi à mettre en marche un public qui ne demandait que cela. Dolly rentre ensuite en piste, les fans sont nombreux et ça saute tout de suite aux abords de la scène. Je ne connais pas les chansons donc je ne pourrais pas vous dire les titres. L'entrée est assurée par Manu et Nico en duo, avec un morceau calme, en anglais, dédié au travail de Survival. Le reste du groupe les rejoint ensuite pour un set plutôt punchy. On a le droit qu'à un seul titre connu avec "Il fait si bon" présent sur "Plein Air", leur dernier album. Sur scène ça bouge plutôt bien, et Dolly enchaîne ses morceaux avec de plus en plus de virulence, pour finir sur un trip assez long et plutôt très bourrin. Nico est impressionnant à voir jouer, il saute dans tous les sens et on se demande comment il peut encore jouer de la guitare. C'est Benabar qui assure la suite du concert. Le petit gars derrière son clavier reçoit une énooooorme ovation (et dire que je croyais que Dolly était le groupe vedette) et entame la chansonnette. Ces textes sont vraiment sympa et s'accorde parfaitement avec sa façon de les interpréter. "Y'a une fille qui habite chez moi" et "Vélo" sont largement repris par un public de connaisseurs. Ce concert était aussi l'occasion pour Benabar de présenter son prochain album "Les risques du métier" à travers quelques chansons dans le même esprit, peut-être un peu plus tristes que celles du premiers volume éponyme. Le clavier rangé, c'est Sanseverino qui s'installe avec ses musiciens, pour un set tout en acoustique. Le mec est marrant, blagues et grimaces sous son chapeau, il ne manque pas d'amuser la galerie. Coté chanson, son premier album "Le tango des gens" est largement représenté, avec notamment "Frida" au banjo, "Les films de guerre","Le tango de l'ennui", "Maigrir" pendant laquelle il fait participer le public, ou encore "Mal ô mains", conclut par une mise en scène laissant le (très bon) contre-bassiste seul sur scène. Sanseverino se joue de l'intérêt de la soirée en insinuant ne pas connaître les raisons de celle-ci, mais il fait confiance au public … Le dernier groupe se présente à son tour, c'est Dionysos , emmené par le très dynamique Mathias qui joue énormément avec le public. Étant parti pour pogoter tout devant avec les autres rédacteurs d'AR (non mais c'est sérieux ça !), j'avoue ne pas avoir avoir retenu les chansons, mise à part "Mc Enroe's Poety" et "Song for a Jedi". Au bout d'un quart d'heure d'un concert de folie, c'est l'événement de la soirée ! Une coupure de courant quasi général déclenche l'alarme juste au moment d'entamer une nouvelle chanson. Mathias tente d'entamer un morceau à l'harmonica, mais à chaque fois l'alarme repart de plus belle, avant de se résigner à y aller d'un solo de batterie (à deux !). Et quel solo, le public bouge comme si c'était un vrai morceau non improvisé. Quand le courant revient, rien de la motivation du combo n'est altérée. Mathias entame très calmement sur "Don diego 2000" avec le public, pour s'arracher sur un pur trip bien pêchu qui le verra partir à la nage sur le public pour faire un aller-retour complet de la salle. Voilà un groupe qui m'a impressionné en bien ! J'imagine mal qu'il puisse tenir une tournée entière à un rythme pareil. Et pourtant … Tout le monde revient ensuite pour jouer un morceau en collectif. C'est "Et moi et moi et moi" de Jacques Dutronc qui est très bien reprise. On a même le droit à un solo au chant de Dom Kiris dont il n'a pas à rougir. Au bout de quelques minutes, Sanseverino s'approche du public et avoue ne pas savoir comment finir la chanson. Ce qui se fait finalement naturellement quand le batteur de Dionysos décide d'entamer un dernier crescendo. Passer un aussi bon moment, et en plus pour la bonne cause, c'est du rêve ! C'est sûr, ce concert de quatre heures restera dans nos esprits, au moins jusqu'en 2004 avec la prochaine édition … Vive le rock français, et bon courage à Survival !
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