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Compte-rendu de concert

Overhead


Date : 26/11/2004
Salle : Les 18 Marches (Moissy-Cramayel)
Première partie : Stuck in the Sound
Lilian, le 05/12/2004
( mots)
M'étant rendu lamentablement à cette même salle le 26 octobre au lieu du 26 novembre, je ne pouvais que frétiller d'impatience de voir enfin ces trublions d'Overhead, coupable à mon sens, d'une des meilleures galette de l'année 2004. Malheureusement la (toute) petite salle des 18 marches met un temps fou à se remplir... Pourtant située dans une ville importante et à deux pas de Melun, elle résume à elle seule le manque cruel de soutien médiatique envers cette scène musicale, qui pourtant ne pratique que des tarifs très modéré. Malgré tout le public semble à l'aise à l'arrivée des jeunes membres de Stuck In The Sound pour une première partie qui s'annonce comme soutenue. Emmené par un chanteur à la voix haut perché, le quatuor (Batterie, basse, lead guitar et Guitare/chant) nous dévoile un set fait d'un pop-rock puissant et subtil, digne à prétendre rapidement une place en tête d'affiche. D'ailleurs le groupe semble déjà avoir trouvé quelques fidèles, même au-delà de leurs potes. Les chansons s'enchaînent et nous ramène que rarement à l'accalmie, et c'est tant mieux, parce que le public adhère plutôt bien au style. Le morceau "Delicious dog" (dispo sur leur site) s'avèrera être le plus entraînant du lot. Quand le moment d'en finir arrive, le soutien du public contraint les responsables de la salle à laisser le groupe jouer un titre en plus. Un imprévu au départ raté mais qu'importe... rarement une première partie n'aura montré autant de qualité, aussi bien scénique que musicale. Ne loupez pas ce groupe. Le temps de changer la batterie et les autres instruments aura suffit à refroidir le public et Overhead déboule en toute simplicité sur la petite scène. Trop simple l'entrée peut-être, pas un "bonjour", très peu d'applaudissements et le trio (en fait c'est un quatuor sur scène !) s'élance directement dans son show. Pas génial comme ambiance pour se mettre dedans. Même le chanteur ne semble pas à fond, et ses premiers morceaux ("Talk real", "The Handsome Machine") ne dévoileront rien de sa superbe voix. Il faudra attendre le titre (tube) "Uprising" pour qu'on sente que quelque chose se passe entre le public et un groupe totalement désarmé de jeux de scène. On pourrait même croire qu'ils ont pris la grosse tête, ce qui ne semblerai pas logique, donc certainement pas vrai non plus. Heureusement côté musique on est bien mieux gâté et touché par la perfection des morceaux. Même les larsens sont maîtrisés comme sur l'album alors que cela semble être un son que l'on obtient qu'au petit bonheur la chance. Le visage de Nicolas Leroux se déforme au fil de ses montées vocales de plus en plus tranchantes qu'il semble aller chercher au plus profond de lui. Le doigté de Chambi Chakib est impeccable et prenant alors que le quatrième Overhead derrière ses fûts assure carrément l'intérim et rend parfaitement la qualité trouvée sur les albums. "No time between" est largement passé en revue. On retiendra surtout les morceaux les plus haletant comme "Lyfestyle radio star" et "Here it comes again". Dans les titres du premier album, c'est bien sur le tube "Air" qui ressort du lot même s'il est un peu en décalage avec la musique du deuxième album. On est tombé ce soir face à une telle qualité musicale qu'on ne peut qu'être frustré du manque d'enthousiasme apparent de ses ténors. D'autant plus que Stuck in the sound en première partie à su facilement montrer son plaisir de jouer devant des gens, aux oreilles attentives, même si peu nombreux. Une bonne soirée donc, mais une certaine frustration qui ne partira peut-être qu'en voyant Overhead sur une scène plus grande. Une scène où l'on n'attendra pas forcément de complicité, mais de la démesure musicale, ce qu'ils savent faire.
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