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Compte-rendu de concert

Paris Combo


Date : 08/11/2005
Salle : L'Heure Bleue (Saint-Martin d'Hères)
Première partie : François Thollet
Hélène, le 16/11/2005
( mots)
Merveilleuse idée que de compenser le soleil se couchant trop vite par un mois de la chanson à Saint-Martin d'Hères. Celui-ci commence par un concert en association avec le projet Bob. François Thollet, poète musicien local, est accompagné de ses musiciens de velours, un contrebassiste, une grande violoncelliste et un batteur. François lui s'accompagne d'un accordéon. Parfois d'étranges instruments font leur apparition, le tambourin électrique par exemple fait des merveilles pour componser un univers tribal... La voix de François arrive, brumeuse, jusqu'au fond de la salle; elle raconte des histoires qui ne finissent jamais, drogue, alcool, et parfois des histoires d'amour qui finissent un peu trop vite. Chansons graves , ou émouvantes, comme Mon fils, chansons-haïkus immortalisant un instant où est "mérité le verre du soir". Atmosphères ensoleillées et mystérieuses avec les crissements d'insectes, atmosphère studieuse, où le public est invité à imiter la sonnerie désagréable de l'école lorsque François lève le doigt. Ils partent, ayant conquis un public pas forcément méritant, trop confortablement assis, nous laissant en de bonnes mains, celles de Paris Combo. Avant toute chose, Belle du Berry nous demande de répérer la piste de danse la plus proche de nous, au cas où... Et elle commence, éminement sensuelles, par je rêve encore. Dès le début, on remarque de petites innovations musicales pour notre plus grand plaisir par Potzi le guitariste. Petit tour des autres musiciens, Manu Rajanazato à la contrebasse Weight Watchers, François françois, batteur enragé, et David Lewis trompettiste-clavieriste qui joue des 2 instruments, en même temps ! Et bien sûr, toute fleurie et bottée, la charismatique Belle du Berry, décidée à répandre des flots d'amour dans la salle. Elle présente chaque chanson, mélange dansant entre salsa, flamenco, jazz, java... une musique résolument Paris Combo, musique riante et paroles sombres. Et puis, elle en dédicace une à tous les célibataires. Car le célibat d'accord, mais de longue durée... non c'est trop triste. Y'en a t-il dans la salle ? oh non ! Ils sont massés aux remparts de la ville... La solution pour le combattre, est, nous dit-elle, d'aller avec n'importe qui ! Et elle enchaîne sur Senor. Vient ensuite un slowe pour mettre en action ses préceptes. Et sur les cotés de la salle, on est quelques dizaines à s'être rejoint pour écouter la musique en dansant. un peu plus tard, une chanson sur la patagonie, merveilleux pays apparemment, qu'elle pousse à découvrir en oubliant les références Florent Pagny. Et puis sur un morceau dont j'ai mangé le nom (mmmh...), David joue de la trompette dans l'eau, pour un son plus bulleux, et oui ! Quelques rappels bien agréables, voire indispensables avec Living Room, que ne gâchent même pas de petits problèmes d'enceinte, et ils partent, concluant qu'on est mieux ici que devant la tivi, et nous suppliant de combattre le célibat de longue durée...
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