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Compte-rendu de concert

The Stranglers


Date : 02/12/2021
Salle : Transbordeur (Lyon - Villeurbanne)
Première partie :

The Stranglers au Transbordeur

François, le 06/12/2021
( mots)

Il aura fallu braver bien des éléments pour atteindre, depuis l'Auvergne, le Transbordeur, salle mythique de Villeurbanne (Lyon) à la programmation toujours excellente. La neige, le vent, le froid et la nuit auront fait perdre du temps sur la route si bien qu'on ne dira guère de mots sur la première partie ; notre arrivée à 20h45 au lieu de 20h, un quart d'heure avant que les hommes en noir ne montent sur scène, nous a empêché d'assister à la performance de Nairod Yarg (a priori, un groupe mêlant punk et cold wave). 

 

Malgré mon jeune âge, je peux me targuer d'avoir vu les Stranglers au moins 4 ou 5 fois, quasiment toujours dans cette salle d'ailleurs (et une fois au Fil, à Saint-Etienne, également), et parmi les formations aguerries du rock, ils demeurent pour moi une référence en termes de prestation live. En effet, non contents de déborder d'énergie, ils préparent minitieusement des setlists aussi bien pensées qu'efficaces et préfèrent jouer cinq titres sans interruption plutôt que de discuter entre chaque morceau. C'est toujous intense, sans répis, et très exaltant pour celui qui connaît bien la discographie du combo. 

 

Ainsi, après l'introduction incontournable ("Watkzinblack"), The Stranglers inaugurent le concert sur l'excellent "Toilers on the Sea" et son déluge instrumental, puis déclineront les tubes énergiques tout au long du set : "Peaches", "Nice'n'Sleazy", "Hanging Around" et bien sûr "No More Heroes" pour conclure ce moment intense. Le dernier album en date, Dark Matters, est mis en avant avec des extraits taillés pour la scène : "White Stallion" et "The Last Men on the Moon" méritent d'être salués, notamment pour leur touche électro qui, associée à de bons jeux de lumière, fait forcément son petit effet. 

 

A côté de ces moments très électriques, le groupe a su mettre en place un entracte apaisé au bénéfice de ses titres plus new-wave et mainstream : c'est la succession tamisée "Always the Sun"/"Golden Brown"/"Midnight Summer Dream"/"European Female"/"La Folie". Un grand moment de communion avec le public tant ces titres ont été des tubes en leur temps et demeurent intemporels.

 

Cette tournée est également la première en l'absence de Dave Greenfield, victime de la COVID en mai 2020. Il faut saluer le nouveau membre aux claviers, Toby Hounsham, qui parvient à restituer toute la force des lignes mélodiques et parfois expérimentales qui font la patte du groupe. 

 

Braver l'hiver auvergnat pour atteindre la capitale des Gaules était donc une peine qui ne fut pas vaine. Emu, Jean-Jacques Burnel termine le show sur ces mots (en français), la voix tremblante : "vous ne savez pas à quel point cela fait du bien de jouer à nouveau". Pour autant, en amateurs de la subversion, ils ont su rire de la situation en trinquant avec deux Corona Extra (voir photo) ... A la mémoire de sir Greenfield. 

 

Setlist

(Intro) Waltzinblack (The Gospel According to the Meninblack, 1981)

Toiler on the Sea (Black and White, 1978)

(Get a) Grip (on Yourself) (Rattus Norvegicus, 1977)

I've Been Wild (Norfolk Coast, 2005)

Nice 'n' Sleazy (Black and White, 1978)

This Song Will Get Me Over You (Dark Matters, 2021)

5 Minutes (No More Heroes, 1977)

Always the Sun (Dreamtime, 1986)

Golden Brown (La Folie, 1981)

Midnight Summer Dream (Feline, 1983)

European Female (Feline, 1983)

La Folie (La Folie, 1981)

White Stallion (Dark Matters, 2021)

Walk On By (single, 1978)

Relentless (Suite XVI, 2006)

Peaches (Rattus Norvegicus, 1977)

Water (Dark Matters, 2021)

Nuclear Device (The Raven, 1979)

Duchess (The Raven, 1979)

Hanging Around (Rattus Norvegicus, 1977)

The Last Men on the Moon (Dark Matters, 2021)

Rappel :

The Lines (Dark Matters, 2021)

Go Buddy Go (single, 1977)

No More Heroes (No More Heroes, 1977)

Commentaires
FrancoisAR, le 10/12/2021 à 22:16
Merci pour le retour, et pour le lien vers les photos.
MrPixel, le 10/12/2021 à 17:42
Merci François pour ce compte-rendu qui retranscrit très fidèlement ce concert énergisant (et la météo qui régnait à l'extérieur, it's not always the sun, parfois life shows no mercy !). Le concert de première partie était d'excellente facture. Pour voir davantage de photos du concert, je vous invite à visiter https://fr-fr.facebook.com/bertrandpichene/photos/pcb.10160133401609524/10160133399089524/?type=3&theater