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Compte-rendu de concert

Tunng


Date : 20/10/2010
Salle : Le Grand Mix (Tourcoing)
Première partie : Alice Lewis
Caroline BT, le 26/10/2010
( mots)

C'est par une soirée très froide qu'Alice Lewis et Tunng ont tenté de réchauffer l'atmosphère d'un Grand Mix à l’affluence des milieux de semaine.
Alice Lewis, jeune française aux cheveux bruns bouclés, ayant passé son enfance en Angleterre, assure la première partie de Tunng, pour la sortie de son premier album No one knows we're here. Le public, majoritairement venu pour Tunng, découvre cette "vénusienne", sans forcément connaître son parcours atypique. Elle a fait les Beaux-arts de Cergy, étudié le chant de l’Opéra à Pékin, appris la cithare chinoise à Taïwan. Elle a composé également des musiques de courts métrages, de spectacles de danse et de publicités, qui lui ont permis de financer son premier album. Tout ce chemin pour se retrouver au Grand Mix, seule sur scène, où elle assure le show telle une femme orchestre. Ses compositions en anglais sont comme des histoires, qui ne sont pas sans rappeler les comptines propices à la rêverie d'Emilie Simon ou de Coco Rosie. A chaque morceau, Alice Lewis change d'instrument. Douée, elle passe sans peine de la guitare au clavier, du piano à la table de mix et bénéficie de trois micros différents.
Assise, devant le public, elle prend le temps de présenter chaque morceau. Pour le sixième titre, elle se lève, ce qui permet au public d'admirer de plus près sa cape de plumes vertes. Elle empoigne une guitare électrique noire et blanche et interprète un morceau folk parsemé de chants, qui rappellent ceux des sirènes. Elle marque une pause pour introduire "Night's end", en parlant du titre "Retiens la nuit" de Johnny Hallyday. Malgré le potentiel de sa voix cristalline, ses morceaux s'avèrent un peu monotones. Pourtant, quand elle fait appel à d'autres sons, tels que ceux des clochettes, de la harpe ou du clavecin, il est facile de s'imaginer dans un monde féérique. Le titre "parachute" l'amène à présenter le contexte de la chanson où "plein de gens tombent en parachute au milieu de la nuit". Alice Lewis termine son concert avec la chanson "Star cigar". Ne se prenant pas au sérieux, elle s'esclaffe quand elle s'aperçoit avoir enclenché le mauvais rythme (disco au lieu de rock 2). C'est donc sur des "tadatadalalala" et un "merci je vous laisse" que s'achève cette première partie.
Duo à l'origine composé de Mike Lindsay (guitare) et Sam Genders (chant, guitare), Tunng présente son quatrième et nouvel album And then we saw land. Bénéficiant de deux titres à succès "Bullets" et "Hustle", Tunng est une sorte de collectif musical britannique de folk électronique, qui fonctionne désormais sans Sam Genders. Les six membres de Tunng arrivent et s'installent chacun à leur poste. Une introduction électronique laisse le temps aux spectateurs d'observer le rôle de chacun, les nombreux instruments et le look de chaque protagoniste. Au fond à gauche, est assis un musicien à lunettes devant un synthétiseur et un ordinateur. Au fond au centre un étrange batteur aux pieds nus (Martin Smith), coiffé d'un bonnet péruvien, s'attèle à une batterie bricolée : il a le choix entre de nombreux coquillages, un couvercle prodiguant des sons caribéens, des clochettes, certaines rappelant les troupeaux des biquettes des montagnes, un triangle, une noix de coco coiffée d'un filet perlé ... A sa gauche, une batterie classique est en place, à laquelle est associée le batteur Ashley Bates et sur laquelle trône aussi un chapelet de moules. Le trio du fond de scène est accompagné par un guitariste coiffé d'un chapeau auvergnat, la chanteuse brune (Becky Jacobs) spécialiste du mélodica, vêtue d'une robe noire et d'escarpins orange fluo et le guitariste Mike Lindsay, coiffé d'une sorte de torchon à carreaux, façon chèche. Ce dernier s'avère être le leader du groupe. Le second titre "Don't look down or back" est joué de façon plus énergique que la version studio. Le troisième titre "Take" donne l'occasion au premier batteur d'expérimenter le son de ses coquillages grâce à ses pieds nus. Il sortira aussi un pilon dans son petit pot, pour produire des sons inconnus. Puis, Mike entame une danse de la pluie indienne pour introduire le quatrième morceau riche en sonorités évoquant les voyages. Ces sons explorent des contrées inconnues, entrainent les spectateurs dans un voyage autour du monde, passant par la Bretagne et ses matelots, jusqu'aux rythmes joués aux esclaves africains dans les galères espagnoles. Le show continue ponctué par de longues introductions riches en sonorités recherchées, suivies par le duo masculin féminin des voix de Mike Lindsay et de Becky Jacobs. Tunng profite d'un entracte pour annoncer sa joie d'être à Tourcoing pour leur première date en France. S'en suit le sixième morceau accompagné du son des petits bambous joués par le batteur et du mélodica de Becky. Le septième morceau est un chœur collectif ponctué par le son des petites cloches rouges. Au huitième titre, le chanteur demande comment va l'assistance et est accueilli par des applaudissements chaleureux. La musique de Tunng rappelle les sonorités ramenées de voyages, du Tibet avec les sons de cloches, à l'Inde avec les bruits de bambous et de cordes, des Caraïbes avec ses percussions jusqu’à la Bretagne avec ses sonorités un peu celtiques. "Le dixième titre n'est pas vraiment une chanson", dira le chanteur, en effet, nulle parole ne viendra perturber ce morceau mettant en avant le mélodica, la guitare, la clarinette et un solo de guitare électrique.
"Santiago" donne l'occasion au public de participer en tapant des mains. Le batteur bricolo sortira à ce moment là un piano minuscule, puis un étonnant petit fil, dans un rythme plus lent et une ambiance joyeuse rappelant les envolées musicales de The Do. Souvent, on pense à Beirut et son orchestre abracadabradantesque, coincé dans un port breton. "This is for you lovely people" lâche le chanteur, "we had a lovely time". Le dernier titre "Hustle" offre l'occasion au guitariste de jouer du banjo. Très attendu, ce morceau a ravi le public, conquis par ce groupe déluré respirant la joie de vivre. Après quelques minutes d'attente, Tunng revient pour "These winds". Ce titre fait la part belle à la chanteuse qui interprète le premier couplet a cappella. Puis le chanteur annonce "les balles" : Le fameux titre "Bullets" s'avère plus intéressant sur scène qu'en version studio, nous épargnant l'insupportable couplet en italien. Le groupe fait durer le morceau et demande au public de fredonner avec lui des "nananananana". L'ambiance sur scène est euphorique, le groupe s'amuse, le chanteur saute et tourne sur lui-même. Gourmand, le public réclamera un ultime rappel. Tunng jouera généreusement un dernier titre presque entièrement a cappella.


Accès aux photos live d'Alice Lewis

Accès aux photos live de Tunng


Setlist Alice Lewis :

1 ?
2 ?
3 ?
4 ? The Angel
5 ? Rolling game
6 ? Celian’s complaint
7 Night's end
8 Parachute
9 Star cigar


Setlist Tunng :

1 Intro
2 Don't look down or back
3 Take
4 Breaks
5 Roadside
6 Tale from back
7 With wiskey
8 October
9 Week-end away
10 By dusk they were in the city
11 Sashimi
12 Santiago
13 Wooodcat
14 Hustle

Rappel n°1 :

1 These winds
2 Bullets

Rappel n°2 :

1 Fair doreen

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