Furia Sound Festival 2009
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Introduction
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- Samedi 4 Juillet
- Dimanche 5 Juillet
- Les photos
Dimanche 5 Juillet
Navettes bondées, parking saturé, le public est venu plus nombreux le dimanche, attiré par la programmation certes très alléchante, mais un peu moins surprenante. Le chapiteau se transforme en plateau métal / hardcore / post-indus pendant que les deux autres scènes accueillent certains chouchous des festivaliers.Didier Super est dangereusement lâché sur la scène 1, le bide à l’air et content de lui-même, devant un public beaucoup plus nombreux que le jour précédent. L’humour de merde est à l’honneur pour le plus grand bonheur des spectateurs qui se font traiter de "golios". L’homme traverse la foule pour se mettre derrière, fait assoir tout le monde dans la poussière. Un pompier a la malchance d’arroser la foule pour la rafraîchir et se fait directement admonester par l’énergumène déchaîné. Suivi d’une chanson en l’honneur du fils d’Ingrid Bétancourt. Du gros lourd.
Un peu de subtilité étant la bienvenue, l'électro-folk de Tunng se déploie un peu plus loin. Les morceaux électro-folk fabriqués à l'aide d'instruments étranges auraient pu faire mouche. Hélas, le public boude le groupe et le set se déroule de façon quasi-désinvolte et blasée.
Alors que l'après-midi touche à sa fin, Herman Düne se retrouve sur la scène 2, accompagnés de musiciens additionnels. Il faut le dire, Herman Düne , c’est cool. Mais c’est bien connu, sur scène, le folk c’est soporifique quand ça ne s’énerve pas un peu.
Et puis Emiliana Torrini ne fera pas décoller le festivalier non plus. Elle est chou dans sa petite robe. "Oh que c'est beau chez vous !" s'émerveille-t-elle en regardant les jolis arbres du parc, entre deux chansonnettes douces comme le pelage d'un bébé chat (seuls "Revolver" et "Jungle" feront la différence.). Oui, tu l'as bien compris, trop de mignon tue le mignon.
Elle est vite abandonnée avant la fin de son set car les festivaliers sont venus en masse pour voir Gossip. Le groupe est devenu une valeur sûre pour faire danser les foules, une grosse machine bien huilée fonctionnant parfaitement. Gossip fait des concerts à la chaîne, cela se sent, celui du Furia n'en est qu'un de plus sur leur agenda. Mais le show en reste néanmoins gonflé d’énergie, avec une Beth Ditto au top de sa forme, grimée en Cyndi Lauper, avec sa nouvelle coupe et son maquillage criard. Les quelques phrases babillées en Français, et les excentricités de la nouvelle icône atypique finissent de survolter le public. Les deux derniers albums sont mis à l'honneur, et si le dernier pouvait décevoir par son approche plus lisse, le live reste un grand moment d'électro-rock azimutée.
Nimbées d'une lumière étrange, les Ecossais de Mogwai entrent dans la danse. Malgré la beauté des chansons , cette musique d'ambiance façon Sigur Ros instrumental semble glisser doucement sur le public comme de l'eau sur les ailes d'un canard. Peu communicatifs, peu interactifs et par leur définition même, peu funs, les Mogwai peinent à séduire. Seul le phénoménal mur de son final réveillera le public.
Le festival tire à sa fin. Laissons alors Thomas Dutronc le dandy-pingouin jazzy (et son costard blanc hideux) pour retrouver Suicidal Tendencies dans un Chapiteau hélas petit mais bondé malgré l'heure tardive. Le légendaire Mike Muir arpente une scène bien trop petite pour lui et éructant un punk hardcore qui séduirait les plus réfractaires au genre grâce son incroyable énergie. Suicidal Tendencies conclue avec grand fracas cette édition du Furia.