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La série d'été Albumrock : #12 Judas Priest


François, le 16/07/2022

Pour occuper votre été, Albumrock vous offre cette année une série au principe assez simple : un rédacteur vous propose de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux par rapport à leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Aujourd’hui, les Metal Gods, Judas Priest.

 

 

10- "The Rage", British Steel – 1980. Par son ancienneté, Judas Priest ne fit pas partie de la NWOBHM, néanmoins non seulement le groupe fut une des principales inspirations du mouvement mais il prit également la vague en cours avec British Steel en 1980 qui s’inscrit dans cette esthétique. Si "Beaking the Law" illustre ce tournant, "The Rage" nous éclaire sur la capacité du groupe à diversifier ses approches avec ce Heavy à la limite du reggae et le brio dans l’arrivée progressive des instruments.

 

9- "Halls of Valhalla", Redeemer of Souls – 2014. Ma découverte tardive du groupe en 2014 fait bénéficier à Redeemer of Souls de l’effet "premier album" - donc d’une certaine surestimation de ses qualités. Néanmoins, "Halls of Valhalla" me semble être un titre fondamentalement excellent, peut-être le meilleur des années 2000, aussi épique que très lourd, preuve d’un groupe capable d’évoluer et de ne pas tourner en rond.  

 

8- "Ram It Down", Ram It Down – 1988. Après un Turbo aussi déconcertant que synthétique (mais l’album tend à être réévalué), Judas Priest tenta de renouer avec ses fans en revenant à un format plus classiquement Heavy. Sans être mauvais, Ram It Down n’a pas laissé un souvenir impérissable, mais son morceau-titre est assez démentiel, notamment pour son refrain et sa vélocité.

 

7- "Beyond the Realms of Death", Stained Class – 1978. Un des titres les plus mélancoliques du groupe, qui prend toute sa dimension littéralement morbide au regard de l’histoire qui marqua l’album en question (le procès James Vance vs. Judas Priest en 1990 suite au double suicide en partie raté de 1985) et qui en devient d’autant plus essentiel dans l’histoire du Metal.

 

6- "Night Crawler", Painkiller – 1990. Le retour en force de Judas Priest à l’ouverture des 1990’s avec un album inattaquable, violent, surpuissant, et une sacrée fournée de titres désormais cultes. Parmi ceux-ci, l’incisif "Night Crowler" dégage toute l’essence du groupe, un morceau qui vous submerge et vous entraîne dans son flot inébranlable.

 

5- "The Helion/Electric Eyes", Screaming for Vengeance – 1982. Cette introduction ! Ce riff ! Ces guitares hurlantes ! Ces variations au chant ! "I’m made of Metal", définitivement !

 

4- "Diamonds and Rust", Sin After Sin – 1977. Judas Priest a toujours brillé pour faire des reprises avec beaucoup de goût : "Better by You Better Than Me", "Race with the Devil", "The Green Manalishi" et enfin "Diamonds and Rust" de Joan Baez. Un Heavy-Disco qui dépasse largement la version originale.

 

3- "Fever", Screaming for Vengeance – 1982. Judas Priest a associé pendant plusieurs albums le tranchant de la NWOBHM avec le Heavy stadium sans jamais tomber dans l’excès du second style (jusqu’à Turbo). Le langoureux "Fever" en est la plus belle expression.

 

2- "The Sentinel", Defenders of the Faith – 1984. Sans aucune hésitation, Defenders of the Faith est mon album favori, le plus grand représentant de leur âge d’or du début des années 1980. Si tous les titres y sont exceptionnels, ce qui est le plus remarquable est l’assemblage de l’ensemble, vraiment très pertinente, tant les chapitres se succèdent dans un ordre optimal. Le choix de "The Sentinel", un chef-d’œuvre parmi d’autres, fut dicté par ses plans de guitares astucieux, son riff imparable, la maîtrise du chant, ses variations, et son pont à la Blue Oyster Cult (cf. "Black Blade"). 

 

1- "The Ripper", Sad Wings of Destiny – 1976. Dès les notes dissonantes en ouverture, on sait qu’on va affronter un monument. "The Ripper" mérite largement sa première place pour la performance absolument incroyable de Rob Halford qui incarne à la perfection son personnage (Jack l’Eventreur) sur des paroles très bien écrites, avec de multiples modulations dans sa voix. En outre, le titre est très court (moins de trois minutes) mais diablement complexe tout en ne se perdant jamais en route. Pour le coup, il s’agit véritablement de mon titre préféré du combo. 

 

 

 

Vous pouvez également écouter la playlist sur votre application préférée (Deezer, You Tube Music, Qobuz et autres) via ce lien : https://www.tunemymusic.com/?share=lt5e7krqtgt2

En savoir plus sur Judas Priest,

Commentaires
rockfour, le 20/07/2022 à 08:15
et "You've got another thing coming", un des meilleurs hits hard de tous les temps ?
FrancoisAR, le 17/07/2022 à 21:15
Ils sont en train d'enregistrer le suivant, ne soit pas pessimiste.
Daniel, le 17/07/2022 à 13:08
Firepower est encore un cran au-delà de Redeemer Of Souls mais je crains un peu que le terme "au-delà" ne soit à prendre au premier degré. Avec l'âge, on devient superstitieux (et un peu paranoïaque).
FrancoisAR, le 17/07/2022 à 10:47
Ahah, merci Daniel, on aurait pu également piocher dans Firepower qui comporte d'excellents titres ("Rising from Ruins", entre autres). Plus j'écoute ce groupe, plus je le trouve excellent.
Daniel, le 16/07/2022 à 13:36
La vraie classe (et la vraie audace) est d'inclure "Halls Of Valhalla" dans la sélection. En 2014, Judas Priest démontrait qu'il tenait encore le haut du pavé. Avec inspiration et panache. Merci pour cet "honneur" rendu aux anciens combattants !