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Le Top 10 des Vacances : #91 Madrugada


Quentin, le 17/04/2023

Dans la suite de la série d'été durant laquelle un rédacteur vous proposait de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres, les vacances de Pâques poursuivent l’élaboration des Top 10 pour des artistes injustement oubliés. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux par rapport à leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Aujourd’hui, focus sur le rock ardent des hommes venus du froid, j'ai nommé Madrugada.

 

10 - "Nobody Loves Like I Do", Chimes At Midnight – 2022. On commence par le morceau d'ouverture du dernier album en date qui signe le grand retour des Norvégiens après près de 15 ans d'absence. On retrouve sur ce titre une instrumentation toute en légèreté : quelques accords de piano élégants, des cordes discrètes, une guitare en retrait mais toute en réverbération et un jeu de batterie sur la retenue qui accélère le rythme sur la fin du morceau pour annoncer l’explosion finale.

 

9 - "Step Into This Room And Dance For Me", The Nighty Disease, 2011. Après la luminosité poétique d'Industrial Silence, The Nighty Disease offre plutôt une succession d'atmosphères poisseuses et pesantes au charme vénéneux. Une vraie sensualité se dégage de ce morceau en particulier lorsque Silvert Høyem susurre langoureusement à notre oreille et que la toile qu'il tisse se referme lentement sur nous.

 

8 - "Majesty", Grit, 2022. L'album Grit marque un peu le pas comparé au reste de la discographie malgré un début très réussi et ce "Majesty", l'un des plus gros tubes des norvégiens en forme de jolie ballade romantique.

 

7 - "Vocal", Industrial Silence, 1999. Le morceau d'ouverture d'Industrial Silence a tout pour vous scotcher sans préavis avec ces belles guitares aux échos cristallins et cette voix grave envoûtante qui nous sert une entrée en matière des plus élégantes. Premier morceau du premier disque et tous les ingrédients qui font le succès de l'aube norvégienne sont déjà là.

 

6 - "We Are Go", The Nighty Disease, 2001. un pur titre de rock’n’roll avec une saturation poussée à son maximum et un Burås qui a du feu entre les doigts. Un titre assez démonstratif du talent des nordistes pour les hymnes enflammés.

 

5 - "New Woman, New Man", Madrugada, 2008. Sorti juste après le décès de Burås, Madrugada devait être le dernier album du groupe. On aurait mettre en exergue "Our Time Won't Live That Long", morceau conclusif poignant mais on choisira plutôt "New Woman New Man", titre particulièrement efficace avec son motif au piano et qui rend davantage homme au jeu du défunt guitariste.

 

4 - "Stabat Mater", Chimes At Midnight, 2022. Un titre de toute beauté mettant au premier plan des chœurs élégiaques qui nous accompagnent jusqu’à ce superbe jaillissement de guitare fuzz dont la complainte nous arracherait presque une larme. L'une des grandes réussites du retour aux affaires d'Høyem et sa bande en 2022.

 

3 - "Sirens", Industrial Silence, 1999. Ambiance feutrée et planante pour ce titre présent sur le premier album des Scandinaves, qui laisse progressivement les guitares jaillir de la brume jusqu'à cette complainte déchirante de Høyem "And even we must try to stand alone, Right here alone". Madrugada signe là un de ses titres les plus puissants.

 

2 - "Hold On to You", The Deep End, 2005. La plus belle ballade des Scandinaves, un petit riff de guitare irrésistible (un coup de génie de Burås) qui donne tout son charme au morceau et un piano discret qui accompagne le chant mélancolique de Høyem. Sans parler de cette guitare fuzz irrésistible qui vient nous saisir au détour du second refrain. Magique.

 

1 - "Running Out of Time", The Deep End, 2005. Si Industrial Silence est souvent cité comme le meilleur album des Norvégiens, nous lui préférons The Deep End, et "Running Out of Time" en est l'une des raisons principales. Madrugada casse la baraque avec ce morceau plein de hargne électrique et de soul qui va crescendo dans son intensité jusqu'à un solo décoiffant. Quel titre pour un album qui apparaît définitivement sous-côté. A écouter à plein volume, encore et encore !

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