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Les Top 10 des vacances : #102 Metallica


Chrysostome, le 31/08/2023

Nouvelle série d’été durant laquelle un rédacteur vous propose de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux par rapport à leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Aujourd'hui, le plus grand porte-étendard du metal, jusque dans son nom : Metallica !

 

10 - "Wherever I may roam", Metallica – 1991 : Parfum d'orient aussi marquant que savoureux pour ce titre à la lourdeur de plomb qui est le sel du Black album. L'ambiance orientale sied particulièrement bien à Kirk Hammett dans ses solos.

 

9 - "Sad but true", Metallica – 1991 : On retrouve fréquemment chez Metallica des "formules type" de composition. Si à leurs débuts ils étaient surtout connus pour jouer très vite, il ont toujours aimé chercher à être le plus heavy possible sur certains titres. On décerne la médaille de bronze de la lourdeur à "The things that should not be" (hors top 10 donc). Et donc médaille d'argent pour "Sad but true". Guitares accordées un ton plus bas, l'intro produit un effet bœuf en commençant le riff sur la cinquième corde avant de descendre sur la sixième corde et son ré plombé.

 

8 - "To live is to die", ...And justice for all – 1988 : Médaille d'or du titre instrumental (on attribue l'argent à "Orion" et le bronze à "The call of Ktulu"), ce morceau hommage à Cliff Burton est celui qui a servi de porte d'entrée à votre rédacteur pour apprécier les années thrash de Metallica. Un groupe qui produisait des arpèges d'une telle sophistication et d'un tel raffinement (on croirait du classique pendant l'intro, l'outro et la section centrale) ne pouvait qu'être digne d'intérêt, même si je ne pigeait pas de prime abord les riffs thrash.

 

7 - "...And justice for all", ...And justice for all – 1988 : Médaille de bronze de la composition thrash à rallonge, multipliant les riffs et les atmosphères à la manière du prog (formule pour lequel le groupe est tellement prolifique que "Ride the lightning" n'a le droit qu'à une médaille en chocolat), pour ce titre qui avoisine les 10 minutes.

 

6 - "Welcome home (Sanitarium)", Master of puppets – 1986 : Médaille de bronze de la fausse ballade (on fait semblant de commencer tout doux mais on finit en thrash), "Sanitarium" est autant une réussite pour ses nombreuses mélodies  irrésistibles (à la guitare comme au chant) que pour ses riffs ultra-cools !

 

5 - "The Four horsemen", Kill'em all – 1983 : Médaille d'argent du morceau thrash à rallonge, "The Four horsemen" est aussi resté comme surnom du groupe. Composé à l'origine par Dave Mustaine (on peut écouter sa version intitulée "The Mechanix" sur Killing is my business... and business is good! de Megadeth), la version Metallica dure 3 minutes de plus et ajoute toutes les bonnes idées : un tempo plus lent qui met mieux en valeur les riffs et groove plus, des paroles et un titres autrement meilleurs (les cavaliers de l'apocalypse plutôt qu'une histoire de station essence à double sens graveleux) et une section centrale mélodique jouissive !

 

4 - "Fade to black", Ride the lightning – 1984 : "Fade to black" est la plus simple des fausses ballades de Metallica, mais aussi la plus marquante. Les solos très mélodieux de Kirk Hammett font partie de ses plus belles réussites. On lui décerne la médaille d'argent de sa catégorie.

 

3 - "One", ...And justice for all – 1988 : Après "Fade to black" et "Welcome home (Sanitarium), "One" représente l'apothéose de la fausse ballade façon Metallica. Tout y est sublimé. Le thème, très fort, est inspiré du roman Johnny s'en va-t-en guerre de Dalton Trumbo et parle d'un soldat aveugle, muet, sourd et amputé de tous ses membres dont le seul souhait est de mourir. Les bruitages de guerre en intro instaurent d'emblée l'ambiance, et l'arpège (sorte de version épurée de "Fade to black") alterne avec un arrangement pour trois guitares d'un raffinement exquis. Le contraste avec la deuxième partie (riff mitraillette et solo shred de Kirk Hammett) n'en est que plus grand !

 

2 - "For whom the bell tolls", Ride the lightning – 1984 : Médaille d'or des morceaux lourds de Metallica, "For whom the bell tolls" prouve qu'il n'est pas indispensable de désaccorder sa guitare pour sonner heavy. En association avec la cloche, la mélodie jouée par Cliff Burton en intro est mythique. En se référant au roman d'Hemingway (Pour qui sonne le glas en VF), nos métalleux font une nouvelle fois preuve d'une belle culture littéraire pour leur texte.

 

1 - "Master of puppets", Master of puppets – 1986 : Médaille d'or du morceau thrash à rallonge, "Master of puppets" multiplie les riffs tous plus cools les uns que les autres pendant 8 minutes et 35 secondes, et se positionne comme numéro un difficilement contestable dans la carrière du groupe.

 

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Commentaires
Chrysostome, le 06/09/2023 à 23:07
En réponse aux différents commentaires : J'avais 16 ans et j'étais plutôt hardos que metalleux quand Load est sorti, ce qui fait que j'ai longtemps considéré cet album comme un album 5 étoiles. J'ai beaucoup aimé aussi "I disappear" quand il est sorti. J'ai longtemps hésité à inclure un morceau de Load dans ce top 10 (mes premiers choix auraient été "The outlaw torn" ou "Bleeding me"). Je pense que ceci est assez générationnel, on aime ces morceaux si on a découvert Metallica à cette époque, moins quand on les a découverts avec leur style du début. Mais pour juger autrement que par simple nostalgie, j'ai réécouté Load, et même s'il y a de très bonnes choses, je trouve que rien n'est aussi parfait, riche et inventif que ce qu'ils avaient fait par le passé. Choix forcément drastique donc, quand on s'attelle à Metallica. Ma 1ère sélection d'incontournables absolus contenait déjà 17 titres ("Nothing else matters", "Enter sandman", "The unforgiven", "Battery", "Orion", "The thing that should not be" et "Ride the lightning" en aurait fait partie. Et je ne pourrais qu'acquiescer à de nombreuses propositions d'ajout : Seek and Destroy, Harvester of sorrow, Blackened...
Cheveuxcourts, le 05/09/2023 à 00:39
Le discours selon lequel Metallica serait cramé depuis 91 (et encore, pour certains chevelus encore plus geignards, l’opus noir serait déjà un crime de lèse-majesté), c’est d’un faisandé… Se refuser des plaisirs simples, tels que Ain’t My Bitch, King Nothing ou I Disappear, parce que ce n’est pas labellisé trash metal bla-bla branlette, c’est tout de même fort regrettable.
kukuro, le 04/09/2023 à 18:56
C'est toujours très subjectif mais il manque selon moi Seek and Destroy (très fondateur) en lieu et place de For whom the bell tolls ou To live is to die. Difficile d'éluder Nothing Else Matters également ; quoiqu'on en pense. Pour finir, sans être un fan boy, je trouve les propos de DanielAR a côté de la plaque quand on s'arrête sur l'excellent live S&M ou sur le revival post-2008 qui, sans être aussi rageux et paradoxalement sophistiqué regorge de morceaux particulièrement solides. Non, il n'y a pas que des errances depuis 1991.
master, le 31/08/2023 à 13:38
Comme quoi c'est subjectif, je n'ai absolument pas le même top dans le désordre ce serait : Leper messiah, Creeping death, Room of mirrors, hardwired,master, orion, Enter sandman, Harvester of sorrow, Orion et Dream no more
DanielAR, le 31/08/2023 à 12:27
Fantastique Top 10. Très subjectivement, j'inverse simplement les deux premiers dans mon classement égoïste et personnel. Et aussi brillante démonstration du fait qu'une créativité et une énergie peuvent soudain s'évaporer dans l'hyper-espace. Après 1991, pffft ! Finement observé !