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Les Top 10 des vacances : #64 Ghost


Julien, le 03/11/2022

Dans l'esprit de la série d’été durant laquelle un rédacteur vous proposait de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres, les vacances de la Toussaint poursuivent l’élaboration de ses Top 10. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux par rapport à leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Et que serait un top 10 proposé en période d'Halloween sans y croiser quelques fantômes ? Place donc au groupe emmené par Tobias Forge : le clergé démoniaque de Ghost. 

 

10"Square Hammer", Popestar – 2016 : Efficacité maximum pour l'un des hits majeurs des suédois. Dans ce riff pénétrant, on soulignera surtout l'intelligence de ses auteurs d'avoir accordé clavier et guitare sur une même ligne mélodique conférant ainsi à l'impressionnante sensation de puissance perçue à l'écoute de ce single. On y retrouve également quelques gimmicks intéressants comme ces slides de guitare qui ponctuent chacune des phrases du refrain. Un incontournable des shows de Ghost que Forge qualifie comme le morceau "parfait pour ouvrir et ou bien refermer la setlist".  

 

9"Rats", Prequelle – 2018 : Un titre aux fortes inspirations hard rock eighties où l'on trouve, dans les tous premiers instants, une batterie incandescente au matraquage délectable. Tobias Forge, sous les apparats du Cardinal Copia, souligne le refrain en roulant les r de "Rats" dans des propensions caricaturales efficaces dans leur capacité à pénétrer l'inconscient de l'auditeur. Un morceau qui s'achève dans un ultime instant de bravoure pour une dernière minute trente instrumentale absolument épique. 

 

8"Nocturnal Me", Popestar – 2016 : Issu de multiples inspirations musicales, Tobias Forge n'hésite pas, avec son groupe, à régulièrement rendre hommage à ses mentors. Parmi toutes les reprises proposées par les suédois celle du groupe Echo and the Bunnymen est des plus intéressantes. En effet, Ghost transforme le morceau orignal en une authentique fresque obscure aux contours d'une lourdeur agrippante personnifiée par un riff tentaculaire. Un cauchemar fascinant dans lequel on se surprend de régulièrement y replonger. 

 

7"Spirit", Meliora – 2015 : Le troisième album de Ghost s'ouvre au son d'un clavier aliéné et celui-ci semble avoir perdu son chemin si l'on se fie à la liaison alchimique qu'entretiennent guitare, chant et section rythmique. C'est pourtant ce son psychédélique venue des années 70 qui fait tout le sel et apporte la dose d'authenticité à une machine qui, sans ce dernier, serait trop impeccablement huilée. A noter que c'est l'unique fois dans toute la discographie de Ghost qu'un album s'ouvre autrement que sur une piste simplement introductive. 

 

6"Call Me Little Sunshine", Impera – 2022 : La dernière production de Ghost a le don de cumuler les paradoxes : pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur se trouve dans ce single à la production absolument majestueuse. Il se dégage du riff une forme d'universalité qui me rappelle celle d'un "Do I Wanna Know" des Arctic Monkeys. Imparable. 

 

5"Con Clavi Con Dio", Opus Eponymous – 2010 : L'entrée dans le monde des mortels du Pape Emiritus Ier avec son clergé satanique se fait au son d'un riff de basse glacial. Derrière le temps paraît comme suspendu à deux accords joué orgue avant que les portes de l'enfer ne s'ouvrent sur ces mots "Lucifer, we are here". 

 

4"Year Zero", Infestissumam – 2013 : Un assemblage à la fois habile et improbable de chœurs ecclésiastiques qui épousent un riff à la lourdeur insoutenable. L'ensemble se connecte impeccablement grâce à une production absolument parfaite ici. "Year Zero" est un concentré de tout ce qu'est Ghost musicalement mais aussi scéniquement. Un titre à l'authenticité organique qui fait de ce dernier l'un des plus populaires auprès des fidèles du groupe.

 

3"Monstrance Clock", Infestissumam – 2013 : Là encore un morceau tout à fait atypique qui, aux premières notes, à des allures de berceuse avant de s'en aller dans des sentiers beaucoup moins fréquentables. Le chant Forge, sous les traits du Pape Emiritus II, porte la charge contemplatrice contenue dans cette œuvre progressive de par l'émotion ressentie dans son interprétation mêlée à une soyeuse mélodie. Un morceau d'une fascinante déstructuration dans lequel vient se blottir un texte à la perversité délicieusement repoussante.

 

2"He Is", Meliora – 2015 : Un titre onirique qui transporte immédiatement hors du temps grâce à une guitare acoustique majestueuse toute droit venue d'une époque moyenâgeuse et qui, d'un bout à l'autre, éclabousse le titre de sa superbe. Un morceau prodigieux auquel Forge vient greffer sa plus belle plume : "We're hiding here inside a dream and all our doubts are now destroyed" – "Nous sommes là bien cachés à l'intérieur d'un rêve et tous nos doutes s'en sont allés". 

 

1"Ritual", Opus Eponymous – 2010 : Tout l'ADN et la science de Ghost se retrouvent dans la seconde piste leur premier effort. Le riff est un modèle d'efficacité, entêtant et dansant. L'approche de la composition tutoie le fantastique sur un refrain d'une imparable harmonie. Un peu plus loin on se retrouve nez à nez avec un pont dédié aux puristes du métal. Autant de registres différents qui se reflètent gracieusement les uns aux autres à l'intérieur même de ce titre indétrônable du sommet de la discographie des suédois. 

 

 

Ecoutez la playlist sur toutes les plateformes en copiant-collant ce lien : https://www.tunemymusic.com/?share=lv47hjy5i2j0

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