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Les Top 10 des Vacances : #65 The Alan Parsons Project


Chrysostome, le 04/11/2022

Dans l'esprit de la série d’été durant laquelle un rédacteur vous proposait de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres, les vacances de la Toussaint poursuivent l’élaboration de ses Top 10. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux par rapport à leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Aujourd’hui, on vous parle de The Alan Parsons Project que tout le monde connaît probablement pour ses quelques tubes pop devenues des incontournables des radios nostalgiques. Une vision réductrice pour un projet tricéphale au sein duquel un compositeur, un producteur et un arrangeur se spécialisaient dans des concepts albums mariant pop, électronique et orchestre classique. La preuve en 10 titres garantis sans aucun de leurs succès mièvres...

 

10 - "Sirius", Eye in the sky - 1982 : Ce n'est pas banal d'inclure un titre d'introduction instrumental dans une sélection drastique de 10 titres pour représenter un groupe. Mais "Sirius", en plus d'être un titre incroyable dans sa construction dramatique et son pouvoir évocateur, a également dépassé le cercle des mélomanes avertis en étant réutilisé comme musique d'introduction pour les matchs des Chicago Bulls à la glorieuse époque de Michael Jordan !

 

9 - "The Turn of a Friendly Card", The Turn of a Friendly Card - 1980 : Il arrivait parfois au APP de développer une suite en plusieurs sous-parties. "The Turn of a Friendly Card" est une excellente illustration en 16 minutes et 5 sous-parties des différents visages du groupe : pop, rock, groovy, orchestral et instrumental. Seul le côté électronique manque à l'appel.

 

8 - "La Sagrada familia", Gaudi - 1987 : Neuf des titres choisis pour ce top 10 sont extraits des 3 meilleurs albums du groupe. Seule exception, l'épique "La Sagrada familia", extrait de l'ultime collaboration des têtes pensantes du Project, un concept album sur l'architecte Gaudi. Le thème principal de cette chanson est repris en instrumental sur le morceau final "Paseo de Gracia", un complément indispensable à ce titre fort du groupe.

 

7 - "Maybe a Price to Pay", The Turn of a Friendly Card - 1980 : Le titre d'ouverture de l'album "The Turn of a Friendly Card" propose un cocktail étonnant. Des cuivres royaux, une basse disco, des cordes dramatiques, un clavier jazzy et la voix puissante d'Elmer Gantry ! La cohabitation est particulièrement surprenante pendant le break instrumental, mais au final le décalage fonctionne sans qu'on ne comprenne vraiment comment. Le talent peut-être ?

 

6 - "Psychobabble", Eye in the sky - 1982 : Des mélodies pop irrésistibles avec encore une fois les talents d'Elmer Gantry au chant. Un pont instrumental avec un climax orchestral ajoute un souffle épique à une chanson par ailleurs très classique dans sa structure.

 

5 - "Games People Play", The Turn of a Friendly Card - 1980 : Un morceau uptempo incroyablement entrainant et catchy magnifiquement interprété par la voix funky de Lenny Zakatek. Le pont planant donne à la deuxième moitié du morceau un élan supplémentaire. Et Ian Bairnson nous gratifie d'un de ses magnifiques solos de guitare.

 

4 - "The Tell-Tale Heart", Tales of Mystery and Imagination - 1976 : Moins connu que Ian Gillan de Deep Purple, Arthur Brown n'a rien a lui envier dans ses cris. Si on se fie aux dates (le premier album de The Crazy World of Arthur Brown est sorti en 1968), peut-être même que Gillan s'est inspiré de Brown pour ses cris aigus, devenus un gimmick pour les groupes de heavy par la suite. Un pont tout en douceur chanté par Jack Harris et magnifié par des cordes apporte un contraste saisissant à la folie et la puissance vocale d'Arthur Brown.

 

3 - "Old and Wise", Eye in the sky - 1982 : La magnifique voix feutrée de Colin Blunstone (The Zombies) participe a faire de "Old and Wise" la plus belle et la plus touchante ballade que le Alan Parsons Project ait jamais composé.

 

2 - "The Cask of Amontillado" - Tales of Mystery and Imagination - 1976 : La performance vocale de John Miles, accompagné de Terry Sylvester est également magnifique sur cette ballade d'un autre genre issue du premier album du Alan Parsons Project. En effet, l'arrangeur Andrew Powell y développe toute la puissance dont est capable un orchestre symphonique avec cuivres, cordes et chœur.

 

1 - "Silence and I" - Eye in the sky - 1982 : Les ballades qui incorporent des sections avec des orchestrations incroyables sont finalement une spécialité et une grande force du Alan Parsons Project. "Silence and I" commence tout en douceur avant de partir dans une épopée complétement folle, comme un condensé d'une musique de film en 2 minutes 20 !

 

Playlist à écouter sur toutes les plateformes en copiant collant ce lien : https://www.tunemymusic.com/?share=gxkw18dunw4q

 

En savoir plus sur The Alan Parsons Project,

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