Rock en Seine 2016

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  Introduction
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• Vendredi 26 Août: Des débuts chaotiques
• Samedi 27 Août: En net progrès
• Dimanche 28 Août: la journée de la folie
• Conclusion

Conclusion

Erwan

Cette édition de Rock en Seine, au-delà du plaisir qu'elle nous a donné en permettant de retrouver Raphaëlle mais aussi moult amis de la région parisienne, était une vraie réussite. Aucun couac à l'organisation, pas de sécurité oppressante et une bonne ambiance entre les organisateurs et les festivaliers.

Si on met de côté les Last Shadow Puppets qui ont déçu dès le premier soir, tous les gros noms ont tenu leur rang. On a pu se régaler de quelques pépites qui sortent quand même du domaine grand public, Sigur Ros et Gregory Porter en tête, de quelques belles découvertes avec Blues Pills notamment, et surtout la présence de cette scène Île-De-France où se produisait chaque jour trois artistes de la région. Placé juste à côté de la grande scène, la visibilité dont bénéficiait ces jeunes talents était forte et tous les festivals ne peuvent pas se targuer de mettre en avant de jeunes pousses françaises.

On peut regretter la façon dont le rock est représenté dans un festival qui s'appelle quand même ROCK en Seine. Si on met de côté des groupes comme les Casseurs Flowteurs ou Cassius, le festival manque clairement d'un ou deux noms vraiment metal et d'une scène un peu plus underground. Mais dans l'ensemble, on a bien pris notre pied.

Raphaëlle

Après des années de critiques envers la programmation (trop élitiste, trop branchée, trop peu rock) et envers l'organisation en général, cette édition a réussi à réconcilier les grincheux avec le grand raout parisien.

La nouveauté de l'édition 2016 était la nouvelle donne sécuritaire, surtout alors que Eagles Of Death Metal était initialement de la fête. Forcément, on y pense quand on passe à la fouille, quand on voit les immenses rassemblements devant les scène ou qu'on voit des gens courir. Mais une fois passées les premières appréhensions, Rock en Seine a su insuffler un esprit de fête.

Le paiement cashless est une réussite, car il simplifie indéniablement le quotidien du festivalier. Les horaires programmés à la minute près nous ont certes obligés à piquer quelques sprints, mais ils ont permis d'apprécier presque l'ensemble de la programmation.

Enfin, les groupes en eux-mêmes ont presque tous été à la hauteur. On a eu des bonnes surprises, des pogos, des moments de rock cultes, des riffs, des mains en l'air... Bref, on a fait un bon festival de rock.