Trans Musicales 2008
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Introduction
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- Jeudi 4 décembre
- Vendredi 5 décembre
- Samedi 6 décembre
- En direct de Rennes
Vendredi 5 décembre
On reprend des forces avec une journée qui s'annonce explosive. Entre énormes attentes (White Rabbits, El Guincho), jeu de mot patraque (Bon Iver) et gros buzz du moment (Creature), les Trans Musicales retrouvent de la hauteur pour lancer définitivement cette 30ème rencontre.Présentation
HALL 4
20h30 - 21h20: Naïve New Beaters
22h15 - 23h15: Padded Cell
00h - 1h: The Penelopes and Morpheus
1h45 - 2h45: Ramiro Musotto and Orchestra Sudaka
2h45 - 4h: Djedjotronic
4h - 5h: El Guincho
HALL 3
20h45 - 21h45: Success
22h20 - 22h55: Magistrates
23h55 - 00h45: White Rabbits (photo)
1h30 - 2h20: The Glitch Mob
3h05 - 3h55: Filfthy Dukes
HALL 9
21h - 22h: Creature
22h30 - 23h30: Miss Platnum
00h15 - 1h15: Birdy Nam Nam
1h15 - 2h30: Sebastian
2h30 - 3h10: The Shoes
+ DE CONCERTS
17h - 17h45: Bon Iver à la salle de la Cité
19h30 - 20h15: Sammy Decoster à la salle de la Cité
17h45 - 18h30: Nag Nag Nag à la salle de l'UBU
Du mieux et un Sucess
Une journée qui s’annonce théoriquement plus belle. Les nuages dissipés, je pars à la conquête des fameux tickets exonérés pour les concerts de l’après-midi. Tout d’abord Sister. Encore une déception. Un rock de bouseux trop classique. Ça sent le taureau. La coupe de cheveux fantasque de la chanteuse n’y changera rien. Son attitude rock elvisien non plus. Les influences sont marquées. Peut-être un peu trop pour en ressortir quelque chose de vrai.
Par contre, la suite est plus belle. Froid, sarcastique. Déjà découvert au Baron il y a de cela quelques mois, Sammy Decoster n’a pas déçu. Il fait revivre à lui seul « la musique française ». La rend forte dans sa mélancolie. Loin des suppositoires à la Benabar, Delerme et consort. En anglais, en français, ses mélodies valsent sous les séquoias. Une brise fraiche en ce début de soirée.
Un buzz qui tombe à l’eau. Creature n’a pas attiré grand monde. Pourtant pas si mal. Du son fédérateur, ultra dancing. Çà sonne comme du FM qui passe en boucle sur Le Mouv’ mais les québécois ont un charme particulier. Assez indescriptible finalement car d’habitude, c’est typiquement le genre de musique qui m’exaspère. En tout cas j’ai rapidement compris le pourquoi de la chose. Le public rennais s’est empilé devant…un groupe d’origine. Success (Photo). Les bretons portent parfaitement leur nom. Un chanteur charismatique et son costard sur mesure. De l’électro minimal, genre gros beat efficace, du rock qui l'est tout autant et une voix porteuse d’étincelles. Véritable révélation, Success noie Creature et fait danser les quelques milliers de bourrins alcoolisés, agglutinés contre les barrières. La note de disco rétro à la Hearthbreaker conclut un live ultra jouissif. J’ai kiffé en somme.
Message respectueux aux Jefferson Airplane, White Rabbits était attendu au tournant. Et malheureusement, c’est un son Coldplay ultra produit qui en sort. Loin des délires psyché 60’s, les 6 vieux bobos de Brooklyn n’y arrivent pas. Ça sonne creux. C’est vide. Ok, quelques mélodies te font taper du pieds deux,trois fois mais bien loin des espoirs de Fort Nightly. Après Jay Reatard, encore la preuve que la scène peut dézinguer une production de studio.
Je passe mon tour pour Bidry Nam Nam, déjà découvert au Trans et redécouvert à Angoulême. La suite est trop électro. Trop fort pour mes douces oreilles. Sans doute trop alcoolisé à mon tour, faute à Ricard et ses apéros gratuits. Un petit tour du côté du grand Hall 9 voir Sebastian. Très petit tour donc. On va dire que les amateurs apprécieront. Pourtant absolument pas réfractaire à l’électro contemporaine, mais l’ambiance rave party et LSD me laisse de marbre.
Je me casse.