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Critique d'album

Omen


Warning of Danger


(01/10/1985 - Metal Blade Records - Classic Heavy Metal US - Genre : Hard / Métal)
Produit par Brian Slagel

1- Warning Of Danger / 2- March On / 3- Ruby Eyes (Of The Serpent) / 4- Don't Fear The Night / 5- V.B.P. / 6- Premonition / 7- Termination / 8- Make Me Your King / 9- Red Horizon / 10- Hell's gates
Note de 4/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Iron Omen"
François, le 08/11/2025
( mots)

Passé un peu inaperçu à sa sortie, Battle Cry (1984), le premier album d’Omen, avait posé les bases du Heavy Metal épique à l’américaine, toujours très inspiré par la New Wave of British Heavy Metal tout en ayant une vraie personnalité, à l’image des compatriotes de Cirith Ungol ou de Manilla Road. Dans la postérité, ces groupes fondamentalement underground rejoignent désormais Manowar, Virgin Steele ou Savatage (première époque) dans le panthéon des formations ayant dessiné une via americana des musiques saturées, qui serait alternative au Thrash et au Glam Metal triomphants de la même décennie.


Comme pour ces genres susmentionnés, le berceau est en partie californien, qu’il s’agisse de Cirith Ungol ou d’Omen : d’ailleurs, si la pochette de Warning of Danger demeure inscrite dans le registre de l’heroic-fantasy (les cadavres – supposément - de guerriers, le monstrueux cobra à la peau métallique et aux yeux de rubis), le paysage désertique évoque l’arrière-pays du Golden State.


Sur plan musical, ce deuxième album s’inscrit pleinement dans les pas de l’excellent Battle Cry et comporte son lot de titres mémorables, à commencer par les deux premiers morceaux très maideniens "Warning of Danger" et le midtempo "March On" (qui évoque aussi Saxon), tous deux superbement portés par le chant rauque et puissant de J.D. Kimball. L’ombre de la Vierge de Fer plane sur le contenu de l’opus et ce quel que soit le registre - "Don't Fear the Night" à l’introduction arpégée à la "Children of the Damned" ou les soli virtuoses du très accrocheur "Ruby Eyes (of the Serpent)" dont le refrain est imparable. Cependant, il est difficile de ne pas reconnaître que cette appropriation est réussie au point de donner à Omen son univers propre, même s’il est vrai que l’instrumental véloce "V.B.P" rappelle beaucoup ses équivalents sur les premiers opus des Anglais. C’est ainsi que "Hell's Gates" conclut brillamment Warning of Danger sur une note épique, évoquant Iron Maiden sur chaque plan tout en affirmant l’atmosphère dark fantasy du combo.


Quelques titres sont un peu plus convenus, notamment dans la deuxième moitié de l’album qui se contente du très bon plutôt que du grandiose ("Make Me Your King", martial et binaire, le Power Metal calibré de "Red Horizon"). Le passage par la science-fiction effectué sur le speed Metal "Termination", s’avère un peu rudimentaire si l’on excepte l’introduction synthétique ("Premonition") et le chorus virtuose – en outre, la voix robotique du final oppresse à durer trop longtemps.


Ainsi, Omen continue de bâtir pierre après pierre, ou plutôt album après album, l’édifice d’une discographie assez imparable en ce qui concerne les années 1980. On ne peut que saluer son retour en grâce parmi les amateurs du Heavy épique traditionnel, une gloire tardive mais largement méritée.


À écouter : "Warning of Danger", "Ruby Eyes (of the Serpent)", "Don't Fear the Night", "Hell's Gates"

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