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Critique d'album

Inglorious


Inglorious V


(06/06/2025 - - Blues rock, Hard Rock, Heavy - Genre : Hard / Métal)
Produit par

Note de /5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Rock'n'Roll Bastards V"
François, le 30/06/2025
( mots)

En 2021, tout laissait croire qu’Inglorious avait mis la clef sous la porte avec son album de reprises féminines en guise d’épitaphe (Heroine), et qu’il refermait ainsi une carrière solide après le très bon We Will Ride. En effet, son leader, l’impressionnant chanteur Nathan James, avait fondé le supergroupe Iconic et il semblait que son aventure avec les sans-gloire n’était plus à l’ordre du jour. Or, nous voici en 2025, millésime des résurrections et de la fin des longs silences discographiques, tant et si bien qu’Inglorious renaît de ses cendres en même temps que Kadavar, Witchcraft ou Spiders – pour rester dans la tendance revival.


Ce retour aux affaires ne se fait pas sans quelques évolutions dans le line up, puisque Nathan James est accompagné d’un nouveau guitariste issu de la scène Metal extrême (Cradle Of Filth), Richard Shaw, et d’un nouveau batteur venu de la scène progressive (Mostly Autumn), Henry Rogers. De prime abord, ces nouvelles recrues ne paraissent pas modifier la direction esthétique du groupe qui reprend les codes du hard-rock de la deuxième moitié des 70s en les modernisant : "Testify", single promotionnel du comeback, est dans la droite lignée des albums précédents, et le très bon "Say What You Wanna Say" tient beaucoup de Deep Purple, même s’il est plus bombastiquement US sur les refrains.


On pourra toujours trouver le résultat très référencé ou convenu ("In Your Eyes", "Silent", "End Of The Road"), mais Inglorious sait tout de même tisser la meilleure toile avec des étoffes déjà ouvragées depuis plusieurs décennies – le groove du puissant "Stand" en est un exemple assez illustratif. Ce nouvel opus comporte ainsi plusieurs titres excellents tels "Believe", qui louvoie entre le slow folk d’une belle sensibilité et des parties saturées prenantes, ou "Power Of Truth", qui joue le contraste entre parties classicisantes et emphase électrifiée. En outre, sur ces titres comme sur d’autres, Nathan James s’avère toujours aussi impressionnant à son poste où il s’illustre parmi les musiciens les plus remarquables de sa génération ; sans compter Richard Shaw qui est un soliste rompu à l’exercice du chorus dans lequel il reste toujours pertinent sans être trop démonstratif.


Peut-être que son passé metallique explique une direction parfois un peu plus Heavy qu’à l’accoutumée, voire même légèrement thrash ("Devil Inside"), qui n’hésite pas à emprunter des gimmicks à Dream Theater ou Sons of Apollo, sans les élans virtuoses ("Eat You Alive").


Bien que l’album soit très réussi, il n’est pas certain que le retour du groupe devienne un événement sur la planète rock, mais "à vaincre sans péril"…


À écouter : "Believe", "Say What You Wanna Say", "Stand", "Power Of Truth"

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