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Critique d'album

Wytch Hazel


V: Lamentations


(04/07/2025 - - Hard-Rock Revival / Heavy trad - Genre : Hard / Métal)
Produit par

Note de /5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"V: Consolidation"
François, le 27/07/2025
( mots)

Parmi les formations actives au sein de la scène Heavy revival, soit la fameuse New Wave of Traditional Heavy Metal (NWOTHM), Wytch Hazel est celle qui obtient le plus de suffrages au sein de la rédaction - ce qui revient à dire que le groupe est apprécié par au moins un autre membre de l’équipe que (soit en plus de) moi-même. Épique et prosélyte, la formation britannique convertit petit à petit les masses à force de splendeur Heavy nourrie de fortes références mélodiques issues des 70s (les twin guitars à la Thin Lizzy et Wishbone Ash en tête). Et à l’aide de chroniqueurs zélés dans leur mission d’expansion de la foi metallique.


Depuis 2016, chaque album est l’occasion d’un perfectionnement et hallelujah, aucun faux pas n’est à déplorer – à chacun de choisir ensuite à quel opus accorder sa préférence. C’est donc d’un pas assuré que le chapitre mené par Colin Hendra pouvait proposer son cinquième opus, V: Lamentations : Wytch Hazel avait enfin le privilège de se considérer comme un groupe installé, à l’esthétique stabilisée et éprouvée, avec pour seule gageure sa capacité à continuer à composer des titres mémorables. Ce n’est pas un maigre défi certes, mais c’est une position plus confortable qu’un pèlerinage ou qu’une station de chemin de croix.


Indéniablement, l’heure est à la consolidation esthétique plutôt qu’à la révolution de clocher. Les thèmes chrétiens demeurent omniprésents et les traits caractéristiques du groupe sont exploités sans mesure. En témoigne le riff véloce et les couplets déclamés d’"I Lament", immédiatement suivis par le cavalier "Run The Race" à l’approche nostalgique sur son introduction maiden-ienne. Le midtempo "Racing Forwards" est également très classique avec son refrain palpitant et son solo guerrier. En outre, les intermèdes acoustiques ne sont pas oubliés et "Elixir" use de la mandoline et des claviers dans un style dungeon synth, pour ouvrir le voie à l’imparable "Woven". Et si le chevalier de la pochette rappelle celui de II: Sojourn (2018), il renvoie également à celui d’Argus, un album venant immédiatement à l’esprit à l’écoute d’"Heavy Load", alors que "The Demon Within" évoque plutôt le Wishbone Ash de la deuxième moitié des 70s.


À partir de cette base musicale maîtrisée, Wyth Hazel ne manque pas de surprendre : "Elements" apparaît comme une pièce assez typique du groupe, mais l’arrangement est d’une allégresse rare grâce à la guitare acoustique qui lui confère une dimension folk presque hippie, aux traits électriques mélodiques et au chorus léger. Surtout, plusieurs titres sortent clairement du lot et font de V: Lamentations un très bon album, notamment "The Citadel", un midtempo épique aux guitares jumelles harmonieuses et conquérantes, ou "Healing Power", un final poignant dont les parties instrumentales dantesques dressent une montée en puissance progressive d’une belle intensité.


Parfaitement inscrit dans la discographie du groupe et en particulier dans la lignée des deux albums précédents, V: Lamentations est un nouveau tour de force qui n’atteint peut-être pas la magnificence de III: Pentecost et IV: Sacrament, mais c’est une question de détail. Or, c’est précisément là que se cache le diable.


À écouter : "Healing Power", "The Citadel", "Elements", "Woven"

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