↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

Orange Goblin


Science, Not Fiction


(19/07/2024 - - Stoner Rock - Genre : Hard / Métal)
Produit par

Note de /5
Vous aussi, notez cet album ! (0 vote)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 3.5/5 pour cet album
"Un adieu comme choix rationnel"
François, le 17/07/2025
( mots)

Trente ans après avoir apporté la réponse anglaise au stoner américain, Orange Goblin s’apprête à tirer sa révérence au cours d’une tournée d’adieu qui s’achèvera en décembre 2025 à Londres, leur ville d’origine. En guise d’ultime offrande, le groupe dispense également un dixième et ultime album, Science, Not Fiction : ce statut testamentaire justifierait à lui seul une chronique, mais de surcroit, l’opus se révèle être de très belle facture.


Ceux qui suivent le combo le savent, Orange Goblin s’est depuis plusieurs années éloigné du stoner pour adopter un style plus Heavy Metal, aussi direct et efficace que Motörhead, le chant de Ben Ward aidant. C’est dans ce registre que s’inscrivent avec brio les deux excellents titres d’ouverture, l’intransigeant "(Not) Rocket Science" au solo imparable, et le cosmique "The Fire At The Centre Of The Earth Is Mine" qui met agressivement en avant l’unique performance studio du bassiste Harry Armstrong. Un peu de fuzz et des touches spatiales rappellent légèrement les racines stoner du combo, également audibles sur le convenu "Ascend The Negative", dans une direction heavy-stoner énergique et actualisée (dans la veine de Gnome, par exemple).


À l’image de l’écriture de ce dernier titre, Orange Goblin choisit parfois la facilité et certains titres peineront à se hisser dans le haut de leur répertoire ("The Justice Knife"), même s’ils demeurent plutôt accrocheurs (la fougue punk de "The Fury Of A Patient Man", les lignes de guitare de "Gemini (Twins Of Evil)"). Or, le combo parvient également à créer la surprise en complexifiant la composition : "False Hope Diet" introduit son midtempo bluesy par des arpèges subtils, puis se diversifie par des successions d’accords et des variations, de même que l’introduction planante de "Cemetary Rats" contraste avec le développement brutal du titre. Enfin, comme s’il s’agissait de renouer avec le passé avant de dire au revoir, l’esthétique stoner et spatiale reste sensible sur le conclusif "End Of Transmission", bien nommé dans la mesure où il referme l’album et la carrière du combo, mais aussi pour son orientation spatiale et mélodique.


Certes, le groupe ne ferme pas la porte à une reformation ultérieure, évitant les erreurs des dinosaures aux tournées d’adieu infinies ou aux comebacks à répétition. Pourtant, la parution de Science, Not Fiction invite à croire que tout semblait écrit depuis le départ : Ten Albums Broadcasting Frequencies from Planet Ten?


À écouter : "The Fire At The Centre Of The Earth Is Mine", "(Not) Rocket Science", "End Of Transmission"

Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !