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Critique d'album

Jane


Lady


(00/03/1975 - - Rock progressif / Hard-rock - Genre : Rock)
Produit par

1- Waiting For The Sunshine / 2- Scratches On Your Back / 3- Music Machine / 4- Make Me Feel Better / 5- (Wishdream) Lady / 6- Lord Love / 7- Midnight Mover / 8- Silver Knickers (But You Are All Right) / 9- So So Long
Note de /5
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Note de 2.5/5 pour cet album
"Jane, au secours"
François, le 10/05/2025
( mots)

Après s’être imposé au sein de la vague Heavy progressive allemande qui, soit dit en passant, fut tout aussi intéressante que le Krautrock bien que moins prestigieuse et expérimentale, Jane se tourne vers un format rock plus conventionnel et très inspiré par les sonorités américaines. Or, Jane III (1974), qui succède à Together (1972) et Here We Are (1973), était loin d’être abouti et donc, assez modérément convaincant. Empruntant une esthétique similaire pour sa pochette, Lady voit le groupe tenter de retrouver un peu de progressivité sans renier son tournant plus direct. Cet équilibre doit être trouvé alors que le combo est à nouveau marqué par des changements (incessants) dans la composition du groupe : il se dote ici d’un nouveau bassiste (Martin Hesse) et d’un nouveau claviériste, qui fait également office de chanteur (Gottfried Janko).


Ce dernier est loin d’être un atout, tant il montre vite les limites de ses capacités à ce poste : cela saute aux oreilles dès "Waiting For The Sunshine", un titre hard-rock sautillant renforcé d’orgues digne de la fin des 1960s, puis sur le tout aussi peu remarquable "Scratches On Your Back", ou encore sur le slow "Lord Love" particulièrement desservi par le chant de Janko. La présence d’une guitare saturée et d’orgues analogiques sur ces différents titres pourraient faire penser au Hard-rock anglais du début de la décennie (Deep Purple, Uriah Heep ou Atomic Rooster), mais l’approche mélodique est beaucoup plus proche de la scène américaine. Jane poursuit donc sa route au sein du rock direct américanisant, de façon parfois convaincante ("(Wishdream) Lady", qui fait la part belle aux divagations solistes), et va jusqu’à s’inspirer du registre folk de façon très Usa-like et sans grande originalité ("So, So Long"), voire même de la soul ("Silver Knickers (But You Are All Right)").


Parfois, l’album se retrouve entre deux eaux, au moment où il adopte un léger côté prog’ : le jam bluesy "Midnight Mover" est enrobé de sons space-rock, "Music Machine" mêle le style d’Uriah Heep à celui de Grand Funk Railroad et "Make Me Feel Better" pourrait être évoqué à ce titre, davantage pour ses inventions instrumentales que pour son format - en définitive très conventionnel.


Au sein de la discographie de Jane, Jane III et Lady constituent une parenthèse bien peu inspirée, faiblesse qui conduit finalement le groupe à choisir ensuite une dimension complétement progressive, sans jamais convaincre tout à fait.


À écouter : "(Wishdream) Lady", "Music Machine"

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