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Critique d'album

Riot City


Electric Elite


(06/10/2022 - - Heavy Metal - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Eye of the Jaguar / 2- Beyond the Stars / 3- Tyrant / 4- Ghost of Reality / 5- Return of the Force / 6- Paris Nights / 7- Lucky Diamond / 8- Severed Ties
Note de /5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Defenders of the Heavy Metal faith"
François, le 16/04/2024
( mots)

Après avoir brillé en 2019 avec un excellent premier album, Riot City a pris son temps pour mettre au monde un successeur à Burn the Night – c’est chose faite en 2022 avec Electric Elite. Si, comme pour s’inscrire dans la continuité de son prédécesseur, la pochette reprend la même esthétique visuelle - un jaguar robotique remplaçant ici l’aigle mécanique, il faut noter un changement de taille dans la composition du groupe : adieu, le chant puissant et caractéristique de Cale Savy, qui abandonne le poste pour se consacrer à la seule guitare au profit de Jordan Jacobs, tout aussi impressionnant mais donnant dans un registre un peu différent – avec moins de montées dans les aigues mais une meilleure maîtrise de son organe.


Riot City garde cependant la même intransigeance dans son interprétation du Heavy classique : "Eye of the Jaguar" s’engouffre dans le speed Metal où la batterie matraque la pulsation, mais ses lignes de guitare mélodiques lui permettent de s’acheminer vers le Power Metal lors de long passages solistes. Dans cette lignée, on trouve "Return of the Force", le maiden-ien "Lucky Diamonds" et le très accrocheur "Paris Night", qui a tout du tube en puissance : à chaque fois, Jacobs prouve que son intégration fut un choix judicieux.


Combo canadien, Riot City trouve aussi son inspiration chez les grands noms nord-américains. En effet, Queensrÿche vient à l’esprit à l’écoute des titres à la fois directs et alambiqués (et parfois grâce au chant), notamment "Beyond the Stars" avec ses ponts travaillés (et ses soli en guitares jumelles typées Iron Maiden). Hommage à Judas Priest sans être une reprise, "Tyrant" regarde à la fois vers Manowar, pour son riff tranchant et sa basse midtempo, et vers Fates Warning pour la finesse de son solo magistral.


La mobilisation de ces références fait d’Electric Elite un album plus grandiloquent et plus épique, en témoigne d’abord "Ghost of Reality" qui est à rapprocher du proto-metal progressif US (Queensrÿche ou Fates Warning). Ainsi, la perle de l’album, qui est également le meilleur titre du combo à ce jour, culmine à presque dix minutes : les arpèges sublimes de la longue introduction de "Severed Ties" mettent en valeur le chant interprété avec une puissance et une justesse imparables - digne des plus grands chanteurs de la scène depuis les 80’s (sans mentir), avant que ne se développe une épopée metallique magistrale.


Riot City assume (et assure) sans problème son changement de personnel en se maintenant à un très haut niveau. Electric Elite est peut-être un brin moins époustouflant que  Burn the Night mais reste une suite plus que (très) honorable – c’est dire si on se trouve dans le haut du panier de la NWTOHM.


À écouter : "Severed Ties", "Tyrant", "Paris Night"

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