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Critique d'album

Daft Punk


Human After All


(14/03/2005 - Virgin - Electronic Godfathers - Genre : Autres)
Produit par

1- Human After All / 2- The Prime Time Of Your Life / 3- Robot Rock / 4- Steam Machine / 5- Make Love / 6- The Brainwasher / 7- On / Off / 8- Television Rules The Nation / 9- Technologic / 10- Emotion
Note de 3/5
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Note de 2.0/5 pour cet album
"Copier - coller - coller - coller - coller - coller - coller - coller - coller"
Jérémie, le 16/03/2005
( mots)

1997 : lancement du phénomène Daft Punk. De la house techno intelligente, bien ficelée... beaucoups d'oreilles se sont alors ouvertes à des sons jugés jusque là barbares. Quatre ans plus tard, gros virage des deux Français : pour certains, Discovery flirte avec la pop commerciale. Pour d'autres -- dont moi --, cet album mêlant de manière géniale pop, disco et techno est une preuve supplémentaire de leur talent.

Human After All peut-il tenir le cap d'un Discovery kaleïdoscopique, aux milles sons et influences ? La réponse, bien-sûr, est non. Ce n'était pas, de toute manière, ce que recherchait le duo. Prendre 6 semaines pour enregistrer un album, cela signifie avant tout une chose : la recherche de l'urgence, de l'instantané, et peut-être la volonté de retrouver un esprit Homework ?

Peine perdue, Human After All déçoit... Le son est travaillé, peaufiné : ce côté là, ils le maîtrisent à 100%, et c'est toujours un plaisir de découvrir leurs petites trouvailles et ingéniosités sonores. L'accroche qui tue, elle aussi, est bien présente : chaque début de chanson s'annonce comme un petit régal par anticipation... Mais bien sûr, cela ne suffit pas ! Les compositions, dans leur ensemble, s'avèrent plutôt pauvres. Certes, la techno est le pays des boucles hypnotiques, des répétitions obsessionnelles et mécaniques, mais au-delà d'un certain seuil, ça frise réellement l'insupportable.

Prenons "Robot Rock", elle représente à elle toute seule le défaut, à mon avis, de l'album. L'idée de base est bonne : des guitares, une voix mécanique, un pur son sorti de l'ordi... allez hop, y'a plus qu'à ! Le problème, c'est que tout le titre se base sur une seule idée, et c'est vraiment léger ! Je vais en faire hurler certains, mais tant pis, rien de mieux que des chiffres pour bien vous faire comprendre : toute la chanson (qui dure 4:47) se base sur 21 secondes... et parmi ces 21 secondes, 15 sont consacrées à l'introduction et aux transitions... Il nous reste donc 6 malheureuses secondes pour remplir 4 minutes 30 !! Alors je sais bien, ce n'est pas avec des maths qu'on fait de l'art (quoique... ça peut se discuter), et nous sommes dans l'univers de la techno, mais cette répétition systématique jusqu'à l'écoeurement est plus que regrettable, surtout pour un groupe qui nous a habitué à beaucoup mieux ! Et quand on apprend que la partie la plus intéressante de la chanson -- ce son électronique mêlé aux guitares -- n'est pas de Daft Punk mais emprunté au "Release the beast" de Breakwater (sorti en 1980), on se demande vraiment où est la créativité... Tout ce que Daft aura fait sur cette piste, c'est ajouter la voix mécanique et empiler les samples de Breakwater.

"Emotion" (la pire de toute), "Steam Machine", "The Prime Time of Your Life" sont du même tonneau : intéressantes, mais très décevantes à force de répétitions à outrance. "Technologic", quant à elle, joue quasi-uniquement sur l'enchaînement à haut-débit de mots à caractère informatique -- ce serait impressionnant si le son était capté live, mais ici on sait que la voix est travaillée et réarrangée ; ne reste plus que le jeu sur les sonorités, intéressant au demeurant.

Pour finir sur une note positive, soulignons tout de même la première piste, "Human After All", parfaitement réussie de bout en bout, dansante, trippante... bref, excellente ! "Make Love", également, mérite le détour : véritable petite douceur pour les oreilles, sa simplicité -- pour cette fois au moins -- serait presque touchante.

Le dernier Daft Punk, en définitive, se résumera donc pour moi à deux très bons morceaux et quelques bonnes idées malheureusement mal exploitées.

Commentaires
bat, le 01/02/2016 à 00:41
album mythique