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Critique d'album

Extreme


Extreme II - Pornograffitti


(00/00/1990 - - Hard Rock US - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Decadence Dance / 2- Li'l Jack Horny / 3- When I'm President / 4- Get The Funk Out / 5- More Than Words / 6- Money (In God We Trust) / 7- It ('s A Monster) / 8- Pornograffitti / 9- When I First Kissed You / 10- Suzi (Wants Her All Day What?) / 11- He-Man Woman Hater / 12- Song For Love / 13- Hole Hearted
Note de 4/5
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Note de 4.5/5 pour cet album
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Lulu, le 10/10/2005
( mots)

Il est important de revenir quelques instants sur ce groupe qui avait tout pour devenir culte mais qui n’aura connu la consécration mondiale que le temps d’une ballade acoustique. Enfants légitimes de groupes Rock US tels que Van Halen, Extreme va redonner à ce genre un peu à bout de souffle une seconde jeunesse, en lui insufflant de nombreuses idées originales et novatrices. L’album Pornograffitti est en tout point remarquable d’une part par sa variété au niveau de la composition mais aussi grâce aux plans de guitare exceptionnels de Nuno Bettencourt, guitar-hero des années 90.

Si Extreme est surtout connu pour sa sublime ballade “More Than Words”, hit planétaire qui fera des ravages dans les charts début 1990, force est de constater que l’album est d’un tout autre acabit, relevant plus de Hard Rock - Fusion que de ballades langoureuses. Car Extreme a su marier son Hard Rock traditionnel avec du Funk (“Get The Funk Out”, “Li’l Jack Horny”, “Suzi”), s’essayer à quelques phrasés rapisants (“When I’m President”) ou à la chanson de cabaret des années 30 au piano (“When I First Kissed You”) que n’aurait pas renier Queen par exemple.

Quelques chansons bien rock sont également présentes, entrainées par un chant magistral de Gary Cherone, beaucoup de choeurs au refrain (à la manière d‘un Def Leppard), avec des rythmiques entraînantes à souhait (“Decadence Dance”, “Pornograffitti”, “Money” ou “He-Man Woman Hater”) saupoudrées des plans de guitare novateurs dotés de mélodies inspirées et complexes. Car Nuno Bettencourt, musicien de génie, va assurer toutes les parties de piano, guitares rythmiques et solos, s'essayer à la guitare acoustique douze cordes, diriger l’orchestre sur la très douce “Song For Love”, mettre des Klaxons et divers sons au clavier... Bref il touche à tout sauf à l’intro incroyable de “He-Man Woman Hater”, sorte de danse du frelon que va exécuter magistralement à la guitare électrique Dweezil Zappa, fils de Frank et invité exceptionnel. Une leçon de dextérité inimaginable.

Extreme II - Pornograffitti et Extreme III - Three Sides To Every Story son prolongement naturel deux ans plus tard, méritent vraiment de les redécouvrir. Les amateurs de grosses productions Rock US seront aux anges, les guitaristes chevronnés trouveront ici de quoi s’occuper quelques temps, les amateurs de Funk Rock à la Fishbone ne devraient pas tarir d’éloges sur les sections cuivres de certains morceaux. Bref, il y a sur cette galette tout un monde de musique fraîche, originale, sautillante et riche de milliers d’idées qui n’aspire qu’à vous submerger.

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