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Critique d'album

Gnome


Vestiges of Verumex Visidrome


(13/09/2024 - - Stoner/Metal/prog - Genre : Hard / Métal)
Produit par

Note de /5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"D'une puissance astro-gnomique"
François, le 05/12/2024
( mots)

La découverte de Gnome avec leur deuxième album (King) en 2022 avait été une belle surprise pour l’auteur de ces lignes comme pour plusieurs membres de la rédaction. Le trio belge de Stoner-Doom était non seulement entreprenant, musicalement ambitieux, mais également fantasque dans le développement de son univers tout autant épique que grotesque.


Après avoir conté les aventures d’Ambrosius face au terrible roi Wenceslas, Gnome nous accueille dans une troisième épopée avec titre un mystérieux et surréaliste (Vestige of Verumex Visodrome), avec une magnifique pochette très encourageante, et comme toujours, avec des clips d’une inventivité et d’un humour décalé. Il ne faut pas manquer ces courts métrages inventifs dignes des Monty Pythons, qui donnent dans le pastiche de vieux films horrifiques ou fantastiques à l’aide de montages saugrenus et de danses douteuses.


L’illustration présente nos gnomes flamands en mauvaise posture, prêts à se faire dévorer par un ogre (des Ardennes ?), mais l’ouverture stoner/Doom et ultra-Heavy - "Old Soul" - affirme leur combativité. Si les refrains sont quasi-growlés, les couplets guillerets pourraient être émis par les ondes de la Radio Gnome Invisible (une intention Gong-espque d’autant plus sensible qu’un "Old Soul Reprise" vient diviser l’album en deux parties à la manière d’un acrostiche). On retrouve ici le côté prog’, également sensible dans les variations sur le riff ou à travers le pont atmosphérique, et plus encore sur "The Ogre" qui commence avec du stoner très classique mais accrocheur, pour développer la dimension progressive et hard psychédélique du combo sur plusieurs minutes, et culminer sur un solo de saxophone inattendu.


Ce nouvel opus fait preuve d’un vrai raffinement, comme en témoignent les multiples originalités et petites surprises que sont, par exemple, les chœurs du flegmatique "John Frum", qui lui donnent un côté solennel, ou l’orchestre de mariachis de "Golden Fool", qui pourrait prêter à sourire s’il n’était pas une transition parfaite pour une session de riffs complexes et orientalisant dignes du Metal-progressif (un peu à la manière de Sons of Apollo). Gnome taquine même le Heavy Metal sur l’épique "The Gods Are Evil" (dont la vélocité et l’écriture mélodique évoquent Satan, avec des guitares à la lourdeur plus marquée), alors que "Duke of Disgrace" dispose de mélodies modernes mixées à un registre purement stoner. Certes, la deuxième partie de l’album est parfois plus attendue : "Rotten Tongue", hybridant rythme funky et growl, ou "Back to the Mud", un hard rock’n’roll dansant qui frôle le punk, avec tout de même un passage instrumental remarquable et un pont enjoué où brillent la basse puis la guitare.


Après l'écoute de ce nouvel album tout aussi (si ce n'est plus) réussi que son prédécesseur, il restera dans nos oreilles plus que de simples vestiges mais bel et bien un monument musical encore debout et orgueilleux : en Belgique comme à travers le monde, le Gnome est devenu un Géant. 


À écouter : "Old Soul", "The Ogre", "Golden Fool"

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