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Critique d'album

Housse de Racket


Forty Love


(13/10/2008 - Discograph - Electro - Genre : Autres)
Produit par

1- Forty Love / 2- Oh yeah / 3- Champions / 4- Gwendoline / 5- Sur le papier / 6- Le Rendez-Vous / 7- Synthetiseur / 8- 1-2-3-4 / 9- Dans l'Avion / 10- Pacific Sunset / 11- Le Virage
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Le duo français Housse de Racket sort enfin son premier album. Indefinissable."
Laura, le 07/10/2008
( mots)

Il était une fois à Paris, deux jeunes garçons aux coupes branchées, Viko Vik et Repi Rep, qui décidèrent d’allier tennis et guitares sous le nom Housse de Racket. Pari risqué, mais pari gagné. Autour d’une chanson éponyme pleine de vannes douteuses, le groupe part à l’aventure des petites salles parisiennes, et finit aux Avant Scènes 2007, déliant les langues des magazines musicaux en tous genres. Et puis… plus rien. Les Housse de Racket promettent un album pour début 2008, mais ce n’est qu’en octobre que nous les retrouvons. Tout ce temps à attendre valait-il le coup ? Et à attendre quoi, en fait ? En partant sur la base des chansons disponibles en 2007 sur le myspace du groupe, on pouvait s’attendre à un album sympathique, frais, à la limite à écouter en partant en vacances, la tong légère.

Eh bien non. Housse de Racket n’est pas un simple groupe parisien branché et hautain à noyer dans la masse de ceux déjà présents. Non, les Housse de Racket, c’est autre chose, quelque chose d’assez indéfinissable. La découverte de l'album ne peut s'accompagner que d'une réelle surprise. Une véritable orgie de styles, d’époques et d’ambiances, couvée du regard par Renaud Letang et Gonzales. Une surprise, oui, mais quelle bonne surprise ! Il n'y à qu'à écouter "Oh Yeah" pour avoir un aperçu des influences présentes.

Sur Forty Love, la pop est transcendée par les différents synthétiseurs du groupe, et par la voix jeune et entrainante de Pierre (Repi Rep). Et c’est bien ça qui fait la particularité de Housse de Racket. Là où l’électro respecte bien les normes actuelles chez certains, il est à la fois vieillot et ultra moderne chez eux. D’autre part, Housse de Racket est à lire à plusieurs niveaux. Certains verront dans les paroles kitsch du groupe une simple envie de faire sourire et de ne pas se prendre au sérieux. D’autre y verront une véritable intention de faire passer une émotion. Ainsi, sur "Champions",  si certains lâcheront un sourire en écoutant cet hommage très expansif, c’est le poing sur le cœur que d’autres le fredonneront. D’ailleurs, sans le chant en français –soucis d’originalité, et ces paroles faciles à comprendre, il est difficile de dire si les Housse de Racket auraient eu le même charme. A bien y réfléchir, c’est un non définitif.

Comme le dit lui même le groupe, il n’est pas totalement à apparenter à la nouvelle scène française, et surtout pas au phénomène "bébés rockeurs". Housse de Racket se positionne au carrefour de styles multiples, et c’est avec intelligence et parcimonie que le groupe dilue son image de tennismen énergiques dans une musique originale qui réchauffera sans problème nos journée d’automne. Et durera sûrement dans nos baladeurs encore plusieurs saisons.

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