Maximilian Hecker
One Day
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1- The space that you're in / 2- Misery / 3- Miss underwater / 4- This poison called love (home in a town that has sunk) / 5- Summerwaste / 6- The end of longing / 7- This house called love / 8- Letters from you / 9- Wind down / 10- All these cradles' blankets will never veil my whole substance / 11- One day
Voilà un artiste pop dont l’écho n’est probablement pas encore parvenu jusqu’à vos oreilles… Et c’est bien dommage. En effet, ce 4ème opus de l’allemand Maximilian Hecker nous prouve une fois de plus qu’on a affaire à un artiste réellement incontournable On lui connaissait de ses précédents albums cet élégant mélange de pop à la façon Coldplay et de guitares plus rock, tantôt très planant, tantôt plus intimiste, plus mélancolique, correspondant parfaitement aux fans du genre.
Le rêveur "The Space That You’re In" nous met instantanément dans l’ambiance de l’album, très aérien, chargé de tristesse. On retrouve ici tout ce qui fait le charme de la pop de Maximilian Hecker, sans véritable changement : des parties de piano d’une scintillance presque troublante, des arrangements impeccables qui viennent parfaire la musicalité des morceaux, tout cela sans aucune fioriture, l’essentiel est là.
Cette soif d’amour qui habite Maximilian Hecker se ressent plus que jamais, à la fois dans ses ballades pop, où la présence des violons (et même du violoncelle dans "This House Called Love") est prépondérante, que dans ses petites chansonnettes un brin plus énervées comme "Misery". L’amour est donc un thème récurrent exprimé avec un brin de mélancolie. Hecker met en avant dans "This Poison Called Love" son désespéré et insatiable besoin d’amour, mais on perçoit aussi dans ses paroles une once d’espoir ("One day I’ll cross the bridge to my mind Oh and I’ll embrace everything that I’ll find").
On sent l’influence de Thom Yorke (Radiohead) au niveau de la voix de Maximilian Hecker, tour à tour plaintive et doucereuse, presque dans un murmure, à l’image du sublime "Miss Underwater", mais aussi celle d’Oasis dans des morceaux comme "Summerwaste" ou "The End Of Longing". Les guitares y sont plus exploitées avec autant de précision que les accompagnements au piano des autres chansonnettes plus douces.
Hecker, à travers ce One Day, allie une nouvelle fois, avec justesse et habileté, la cohabitation de chansons très rock et d’autres beaucoup plus pop au sein d’un même album, et ce pour notre plus grand bonheur. Les guitares et les violons se marient avec une facilité incroyable et donnent un rendu de l’album s’approchant de la perfection. Rien à redire donc, sur cet album, une véritable réussite.