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Critique d'album

Menfolk


Colossus


(21/11/2005 - Play/Rec - Rock Anticonformiste Danois - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Hell Is In Texas / 2- The Well / 3- One Is All / 4- Ghosts / 5- Zero Is Also A Number / 6- Colossus / 7- The Simplicity Of Not Knowing / 8- Nine
Note de 3/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Venant de la scène underground danoise, Menfolk ne ressemble à rein de connu."
Jerome, le 09/03/2007
( mots)

Ne jamais se fier aux apparences... Car derrière ce nom à consonance hautement acoustique se cache en réalité un des fers de lance de la scène underground de la capitale danoise. Nettement plus inspiré par un rock noisy et déstructuré que par les cordes en nylon d'une caisse de résonance, Menfolk, après les quelques péripéties habituelles (changement de line-up et de nom, départ de membre...), sort enfin de l'ombre pour proposer un premier opus au nom évocateur sur le label indépendant Play/Rec.

Mais mieux vaut être sur ses gardes avant de se jeter goulûment sur ce Colossus. Limite initié. Car le combo guitare - basses - batterie se chargera de vous dénouer rapidement les esgourdes à grands coups de décharges d'énergies brutes, de ronflements de cordes caverneux et de fûts martelés avec la délicatesse d'un ours épileptique. Et si vous ne souffrez pas de perte d'audition prématurée à l'entame de "Hell Is In Texas", c'est que vous avez toutes les prédispositions nécessaires pour participer à l'aventure.

Les temps morts sont trop peu nombreux pour espérer pouvoir reprendre son souffle ("Zero Is Also A Number"). Les mélodies difficilement accessibles. Les larsens semblent provenir de partout et la voix dangereusement viscérale de Lars Thor vous laisse prostré dans un coin. Au moins c'est clair, soit vous faîtes le poids, soit le quatuor de Copenhague vous débarque illico. Mais il ne faut pas se voiler la face, un disque comme celui-là ne se digère pas en une seule écoute. Certains risquent même de ne pas oser en prendre une seule bouchée. C'est fort, intense, nerveux et passionné. Parfois sauvage mais hautement salutaire. Une orgie musicale comme on en croise rarement.

Grand bordel même pas organisé pour les uns ou génie pour les autres, Menfolk laisse de côté les conventions de composition classique pour balancer les bases anarchiques de ce qui pourrait prosaïquement s'appeler du "math rock". N'hésitant pas à brouiller les cartes, c'est huit salves destructrices dans la tronche de l'auditeur qui parsèment ce Colossus. Cela ne ressemble à rien de connu, et on finit par se demander d'où peut bien sortir cet ovni ne laissant derrière lui que ce champ de ruine sonore. Une véritable bouffée d'oxygène dans un rock trop sclérosé.

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