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Critique d'album

Rival Sons


Great Western Valkyrie


(10/06/2014 - Earache - Blues-hard rock - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Electric Man / 2- Good Luck / 3- Secret / 4- Play the Fool / 5- Good Things / 6- Open My Eyes / 7- Rich and the Poor / 8- Belle Starr / 9- Where I've Been / 10- Destination On Course
Note de 4.5/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Les espoirs du hard rock moderne vont-ils un jour surpasser leurs maitres ?"
Nicolas, le 05/08/2014
( mots)

"Ne tournons pas autour du pot : Great Western Valkyrie est issu du même métal précieux que les chefs-d’œuvre forgés en leur temps par Led Zeppelin, The Doors et autres monstres sacrés du genre. (...) Great Western Valkyrie est un disque immense, d’ores et déjà l’album rock de l’année et un classique pour celles à venir."


Pardonnez-nous ce long emprunt à une critique parue sur le site web des Inrocks le 3 juillet à 11h30 (si ça, ce n’est pas de l’exactitude), mais avouez tout de même qu’à la lecture d’une telle accroche, on aurait tendance à se demander si l’auteur a écrit son article en pleine possession de ses capacités intellectuelles, ou s’il n’a pas ostensiblement voulu se foutre de notre gueule. Pas que The Great Western Valkyrie soit mauvais, entendons-nous bien, mais il y a quand même des limites à la bienséance journalistique qu’il est à l'évidence indécent de franchir.


Ledit papier aura au moins eu le mérite d’attirer l’attention de votre serviteur sur ledit album dudit groupe en question, à savoir Rival Sons. Un nom qui était déjà apparu sur ses téléprompteurs d’actualité, il y a quelques années de cela, au décours de quelques news euphoriques postées par tonton Zeugut - dont le bon goût en terme de rock n’ roll n’est plus à démontrer. Mais voilà, la terre tourne à toute allure, et emporté dans la frénésie des disques et des nouveautés, le pauvre visionnage d’une vidéo YouTube n’a pas permis, à l’époque, de glaner une adhésion sans réserve. Dommage, car rétrospectivement, voilà un groupe qui, dès l’origine, avait de sérieux arguments à revendre. Tout l’intérêt de Rival Sons réside, non pas dans le fait de faire du hard rock, mais d’en faire de façon moderne. A l’inverse de tous ceux qui resucent à n’en plus finir les ancêtres, les Led Zep, les Sabbath, les AC/DC, et qui s’empêtrent dans un revival qui se regarde le nombril en se mordant la queue, les quatre californiens de Long Beach ont pris le temps de développer leur style d’album en album et de noyer leurs influences de manière à ne pas les rendre trop voyantes. Et puis surtout, il y a ce chanteur étonnant, Jay Buchanan, un type qui chante du hard sans hurler comme un castrat qu’on émasculerait sur place. Du coup, Head Down, troisième album paru en 2012, séduisait immédiatement par son groove, son immédiateté et sa fraîcheur, avec des singles aussi punchys que cools ("Wild Animal", une tuerie), un traitement du blues revigorant ("Run From Revelation") et même des envolées psyché à tiroir que ne renieraient pas certains groupes de camés comme Dead Meadow ("Manifest Destiny"). Pour un peu, on en pardonnerait presque l’ignoble bluette finale qui aurait fait un tabac à The Voice ("True"). Rien de complètement renversant, mais l’album s’avérait plus que réussi, c’est un fait. Verdict à l’écoute de son successeur ?


Eh bien il y a surtout du bon, mais aussi un peu de moins bon. Les fils rivaux n’ont pas seulement changé de bassiste (Dave Beste remplaçant Robin Everhart), mais ont aussi souhaité enraciner leur hard dans le roots ricain. Le son de Great Western Valkyrie se veut plus brut, plus authentique, plus rugueux que celui de son prédécesseur. L’orgue Hammond fait également son apparition sur tous les morceaux, ce qui contribue à enraciner l’album et à lui conférer une aura de vénérabilité. Buchanan garde son timbre mais fait preuve d’un peu moins de retenue, comme en témoigne le rugissement conclusif ébouriffant de "Secret". Néanmoins, Rival Sons garde son style et accouche ici d’un hard rock simple, bien troussé et communicatif qui bénéficie d’un sens du swing certain. Les riffs ronronnent ("Electric Man", sulfureux à souhait) et balancent sévèrement ("Good Luck", "Play The Fool"), les balades restent captivantes (“Good Things”, resucée mélodique de “Play The Fool”, et même le très classic rock “Where I’ve Been”), mais… il manque un petit quelque chose pour que l’envol soit incontesté. Head Down ouvrait de nombreuses portes, et Great Western Valkyrie les a presque toutes refermées, cantonnant Rival Sons à un rock couillu et vintage, ce qui est déjà, en soi, plus que satisfaisant. Mais quid de la pop ensorcellante de "Wild Animals", du moteur pétaradant de "Keep On Swinging" ou des expérimentations de "Manifest Destiny" ? Si Head Down voyait trop grand, son successeur se la joue petit bras et n’ose plus prendre le moindre risque. Le résultat en est un disque plaisant et même très appréciable, mais on sent encore que le potentiel de Rival Sons demande à être confirmé de façon plus incontestable. A suivre, en tout cas, et cette fois-ci, on ne lâchera pas l’affaire de sitôt.


Quant à l’article des Inrocks… que voulez-vous que l’on vous dise, hein ? 

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