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Critique d'album

The Parlor Mob


And You Were A Crow


(25/05/2009 - Roadrunner - Revival 70's - Genre : Rock)
Produit par

1- Hard Times / 2- Dead Wrong / 3- Everything You're Breathing For / 4- The Kids / 5- When I Was An Orphan / 6- Angry Young Girl / 7- Carnival Of Crows / 8- Real Hard Headed / 9- Tide Of Tears / 10- My Favorite Heart To Break / 11- Bullet / 12- Can't Keep No Good Boy Down
Note de 4/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Nouveau venu dans le courant revival 70's, The Parlor Mob fait mouche."
Jerome, le 10/09/2009
( mots)

On nous l'avait vendu mort et enterré. Soit disant qu'il s'était fait exploser la tronche en même temps que le leader de Nirvana et que les vingt-cinq années suivantes n'étaient que business et compagnie. Mais c'est bien connu. Tout dans la vie n'est qu'un éternellement recommencement. Et la musique n'échappe pas à la règle. Depuis que les prophètes Wolfmother ont ravivé le feux sacré en 2006, au point de faire imploser leur formation originelle en cours de route, le rock - le vrai, avec des cheveux, des poils plein le torse et les bourses bien à l'étroit dans un futal clinquant - est bel et bien de retour en haut de l'affiche. Pour preuve, entre les ancêtres plus vivants que jamais et les petits jeunes aux dents longues s'appropriant sans gène des seventies qu'ils n'ont même pas connus, l'amateur du bon vieux rock doit forcément être aux anges. Et voilà qu'aujourd'hui on voudrait nous faire croire à la naissance des nouveaux Led Zeppelin. Rien que ça.

Nombreuses sont les formations se proclamant déjà dignes héritières du dirigeable, et l'histoire aurait presque pu paraître anodine si seulement cette poignée de jeunes prétentieux formant The Parlor Mob ne s'en sortait pas si bien. C'est vrai que le timbre de voix de Mark Melicia n'est pas sans rappeler celui d'un certain Robert Plant dans la pleine force de l'âge, surtout quand le groupe déroule des titres frôlant la grâce tel "When I Was An Orphan". Mais niveau feeling, c'est plutôt du côté débridé des Black Crowes qu'il conviendrait d'aller jeter une oreille. Entre autre. La force du combo résidant justement dans cette capacité à reprendre des ingrédients d'une autre époque, se les approprier et les recracher sans jamais les faire sonner démodés. Juste ce qu'il faut de vintage et de poussières. Exactement comme le riff ahurissant de "Everything You're Breathing For", ayant du rendre vert de jalousie aussi bien papy Page que le plus jeune Jack White. Le style de riff qui vous scotche aux haut-parleurs. Simple, évident, sans fioriture. A l'image du reste des titres composant ce And You Were A Crow.

Qu'ils s'attaquent à un hard blues d'école associant la crasse des micro double bobinage aux claquements denses des fûts ("Hard Times", "Dead Wrong"), taillent dans le vif d'un boogie endiablé à faire pâlir les frères Robinson ("Carnival Of Crowes") ou se contentent d'assumer leurs origines en se fendant de morceaux folk dans la plus pure tradition Made In USA ("Angry Young Girl"), les petits gars de The Parlor Mob déroulent une facilité déconcertante au fil des minutes. Appuyés comme il se doit par la production sans faille de Jacquire King (Tom Waits, Kings Of Leon, Modest Mouse, ...), le groupe fait feux sur tous les fronts et ne se fait pas prier pour taper aussi bien sur la bande à Townshend ("The Kids") que pour s'immiscer dans le sillon bluesy tracé par leurs soi-disant mentors ("Tide of Tears"). Tout cela en l'espace de seulement douze titres. C'est vous dire.

Musicalement moins stéréotypés que Airbourne, plus fin que Wolfmother et beaucoup plus talentueux que les Black Stone Cherry ou autre The Answer, The Parlor Mob a tout de l'outsider inattendu. Du dernier né d'une nouvelle génération de groupes pour qui la culture du riff reste et demeure une évidence. Même si ces cinq énergumènes ont connu un début de carrière prometteur lorsqu'ils oeuvraient dans un monde plus progressif et se nommaient encore What About Frank?, ce changement de cap ne peut être que salué par les amateurs de rock à l'état brut. Du grand art on vous dit.

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