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Critique d'album

Robbie Williams


Intensive Care


(24/10/2005 - EMI - - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Ghost / 2- Tripping / 3- Make me pure / 4- Spread your wings / 5- Advertising Space / 6- Please dont die / 7- Your gay friend / 8- Sin Sin Sin / 9- Acts of kindness / 10- the trouble with me / 11- A place to crash / 12- King of Bloke & Bird
Note de 3/5
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Note de 2.0/5 pour cet album
"Robiiiiiie ! Arrête ça, on s'enuiiiiiie !"
Jérémie, le 01/12/2005
( mots)

Robert Peter Williams, rescapé de Take That, revient en cette fin 2005 avec un sixième album, Intensive Care, écrit en compagnie de Stephen Duffy (un autre rescapé, de Duran Duran cette fois-ci). Les ventes sont déjà au beau fixe, et si la critique n'est pas unanime, il n'est pas rare de croiser ici et là les expressions "album de la maturité" ou même "grand album de rock".

Pour être tout à fait honnête avec vous, cet album est loin d'être un chef d'oeuvre. Les chansons dégoûlinent de violons larmoyants, de fausses ballades mélancoliques ou de vagues hymnes sans personnalités. Dès la première piste, on est prévenu : derrière des paroles creuses, Williams se lamente sur une histoire d'amour passée. Il nous hurle ses déceptions et ses espoirs d'une voix qui se veut déchirante et conquérante, mais qui finalement s'installe d'une manière presque assumée à côté des plus banales chansons de variété. "Make Me Pure", malgré des choeurs et des guitares potentiellement intéressants (quand on écoute bien), fait la part belle à la voix de Robbie, qui malheureusement n'exprime encore une fois aucune émotion. Il n'y a quasiment rien, dans cet album, qui n'arrive à surprendre l'oreille, aucune digression vocale, aucune mélodie accrocheuse... Bref, la plupart du temps, le constat est clair : on s'emmerde !

Vous avez certainement entendu le single "Tripping" - impossible d'y réchapper, même en boycottant la bande FM ! -, cette chanson décalée, dansante et ponctuée de petites trouvailles. Elle n'a rien d'extraordinaire, et pourtant elle fait sa petite sensation. Robbie Williams s'y montre charmeur, provocateur, et il n'hésite pas, dans le clip, à se tourner en ridicule. A l'écoute de l'album, cette chanson est une véritable petite île sur laquelle on reprend sa respiration avant de replonger dans un océan de soupe chaude. Si l'on rajoute quelques paroles amusantes sur quelques pistes de l'album ("Just relax / It's what Jesus would do", "Oh Lord make me pure... But not yet") et deux chansons honnêtes ("Your Gay Friend" et "Sin sin sin"), Intensive Care s'en tire avec deux guitares peu glorieuses et mollassonnes.

Robbie Williams a voulu jouer la carte de la nostalgie romantique alors qu'il excelle dans le rôle du branleur charismatique, du beau gosse arrogant. Dommage !

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