↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

Slint


Spiderland


(00/00/1991 - Touch & Go - Math Rock - Genre : Autres)
Produit par

1- Breadcrumb Tail / 2- Nosferatu Man / 3- Don, Aman / 4- Washer / 5- For Dinner... / 6- Good Morning Captain
Note de 4.5/5
Vous aussi, notez cet album ! (7 votes)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 4.5/5 pour cet album
""
Freud, le 02/01/2005
( mots)

Aux côtés de Tortoise, ces messieurs de Slint peuvent se vanter d'avoir influencé par leur rock d'avant-garde toute une branche du rock indépendant actuel, et ce grâce à ce deuxième et dernier disque paru au début des années 90, à Chicago, avant que la scène de l'ancienne cité d'Al Capone ne connaisse ce boom musical qui donnera naissance à un des genres les plus excitants et innovants (et abstraits), le math-rock.

Le rock de Slint reste encore accessible, ce qui le démarque pourtant des autres est cet apport d'éléments comme les riffs de guitares étranges, les rythmiques peu conventionnelles pour l'époque qui rendent sa musique cérébrale, entêtante, hypnotique et donc bien plus intéressante. Et ces quelques moments d'accalmies plutôt déstabilisants, où la voix se met à murmurer, où le groupe se fait intime. Il joue au pied du lit, dans l'obscurité, pour mieux nous préparer à l'attaque sauvage que les guitares vont bientôt nous lancer.

Le disque ne comporte que 6 titres, c'est amplement suffisant pour constater l'immense inspiration de ces jeunes musiciens. L'apothéose se trouve en fin de disque, une pièce exemplaire, le monstrueux "Good Morning Captain", où le groupe nous fait la synthèse de son talent : long schéma aux mélodies évolutives, tantôt splendides, tantôt violentes, tantôt abstraites, toujours obsédantes. Le chanteur marmonne quelques phrases jusqu'à ce que toute sa rage explose dans un final violent et bouleversant. Le disque s'arrête de tourner, on se dit que l'on tient là un standard.

Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !