↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

White Rabbits


It's Frightening


(19/05/2009 - TBD - Ska / Punk / Pop - Genre : Rock)
Produit par

1- Percussion Gun / 2- Rudie Fails / 3- They Done Wrong, We Done Wrong / 4- Lionesse / 5- Company I Keep / 6- The Salesman (Tramp Life) / 7- Midnight And I / 8- Right Where They Left / 9- The Lady Vanishes / 10- Leave It at the Door
Note de 4/5
Vous aussi, notez cet album ! (7 votes)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 4.0/5 pour cet album
"Deux batteries, un piano et des voix chorales comme liaisons fatales."
Marc, le 23/05/2009
( mots)

Les critiques et le public américain avaient loué et acheté leur premier album ("Fort Nightly"), en revanche, malgré une prestation remarquée lors des dernières Trans Musicales de Rennes, les White Rabbits, sextet établi à New-York mais originaire du Missouri, n'ont toujours pas été adopté dans notre Hexagone. Et s'il est vrai que les Français les savourent avant tout en civet, ils pourraient tout autant prendre soin d'écouter ces Lapins Blancs pour savoir s'ils ont aussi de quoi les enchanter.

Leur deuxième album ("It's Frightening") est en tout cas une bonne occurrence à saisir car la recette du groupe y demeure alléchante. Ces diplômés d'université ont en effet assez de savoir-faire pour assaisonner avec goût leurs partitions. Les batteries frappent à coup sûr, il y en a toujours deux, et le piano est également omniprésent pour composer ou désosser les morceaux. Il est martelé par le chef de bande, Stephen Patterson, qui assure de sa voix légèrement éraillée et traînante la qualité du chant avec la contribution du guitariste Gregory Roberts. Autour d'eux, s'affairent un autre guitariste et un bassiste pour étoffer le tout. Multi-instrumentistes sur scène, les White Rabbits se révèlent aussi renversant sur cet album où ils ont à la fois la finesse et la percussion de ceux qui les ont influencés avec une grande louche de ska (The Specials), une touche de pop et une pincée de punk (The Clash) pour les agrémenter. Les airs ne trompent pas et dès le single "Percussion Gun" on se retrouve plongés dans une marmite sans savoir réellement à quelle sauce ils vont nous accommoder. En fait, cette étonnante sensation va durer tout le long avec l'air faussement suranné d'apprécier des titres plutôt sombres aux airs vaguement entendus alors qu'ils ne le sont vraiment pas. Au point d'approcher un instant les Love and Rockets ("Company I Keep") et tout un tas d'autres groupes du passé comme du présent (Cold War Kids ou Arcade Fire) sans y ressembler réellement, en relevant que ce mélange n'est pas du tout détonnant. Au contraire, la production de Britt Daniel, chanteur et guitariste de Spoon, est bien d'aujourd'hui et assure une vraie cohérence à l'ensemble. Duquel ressortent sensiblement du lot trois chansons à la suite : "The salesman (Tramp life)" et son côté rock, "Midnight And I", une ballade toute bringuebalante, et "Right Where They Left", la plus trépidante. Pour ces trois titres, c'est aussi la variété et la beauté des choeurs qui en font cette plus grande attirance.

Au final, pas une seule réelle faute de goût n'est à signaler dans It's Frightening. Cet album est même recommandé à ceux dont le palais est délicat car si les morceaux des Lapins Blancs ne sont pas tous d'une succulence sans pareille, ils sont indéniablement savoureux à l'écoute.

Si vous aimez It's Frightening, vous aimerez ...
Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !