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Compte-rendu de concert

The Film


Date : 02/11/2005
Salle : Cabaret Vauban (Brest)
Première partie :
Elo, le 03/11/2005
( mots)
Brest, ville au sein de laquelle sort le week-end prochain l’ouvrage d’Olivier Polard "40 ans de rock à Brest", accueillait hier soir un jeune groupe de rock français. Ou plutôt devrais-je dire deux groupes. La première partie, elle, était vraisemblablement brestoise. Loin de se rapprocher de la musique de ceux qui dans peu de temps allaient les succéder sur scène, les trois musiciens et chanteurs de la première partie dont le nom m’a échappé font de la chanson gentillette, un peu sans intérêt. Curieuse de voir The Film parce que l’album ne s’était pas imposé à moi comme une évidence, j’attendais les petits « frenchy » au tournant. Le tapage médiatique ayant agit assez largement dans la construction de mon a priori sur le groupe, me convaincre devait en principe être difficile. Pourtant… Il a fallu à The Film un look et trois mesures d’un morceau pour m’entraîner dans leur univers et balayer tout scepticisme de mon esprit. Chaque musicien est monté sur scène, simplement. Chacun avait son identité propre, ou tout du moins son apparence propre : un chanteur/bassiste un peu efféminé, pantalon en cuir noir, chemise près du corps, ceinture cloutée et foulard noué autour du cou, un guitariste en costard, un saxophoniste impassible derrière ses lunettes noires à la Men In Black et un batteur somme toute assez quelconque mais avec une bonne bouille de rockeur. Et un, deux, et un deux, trois, quatre !!! C’est parti pour une heure et demie de rock. Si la déferlante du rock dansant inonde la France depuis la découverte du phénomène Franz Ferdinand par le grand public, on ne peut pas dire que les français de The Film aient quelque chose à envier à Alex Kapranos et sa bande. L’énergie est là, le jeu de scène aussi. Benjamin Lebeau (basse/chant) et Guillaume Brière (guitare/chant) se font tour à tour les yeux doux, se câlinent puis se repoussent dans une ambiguïté toujours latente. Ce dernier a d’ailleurs tendance à voler un peu la vedette à un chanteur qui en fait parfois un peu trop, sans toutefois agacer. Mais Guillaume Brière a quelque chose en plus. Une attitude sympathiquement et naturellement charismatique. Le rock sexy de The Film respire ce que les anglais ont baptisé la « French Touch ». Les deux leaders du groupe en jouent sur tous les titres, du tube "Can You Touch Me" à leur unique titre en français "Où est le plaisir ?". Le saxo ajoute une part d’originalité. La façon dont les quatre musiciens se partagent le clavier montre une aisance et une polyvalence très appréciable pour le spectateur lambda. Mis à part un son vraiment crade (qui ma foi collait assez bien avec le côté rock’n’roll du groupe), et quelques nanas hystériques au premier rang, la prestation de The Film a fait du bien hier soir, parce que si Brest fête ses quarante ans de rock la semaine prochaine, ce n’est pas pour tourner une page sur son histoire, mais bien pour en entamer un nouveau chapitre !
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