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Compte-rendu de concert

The New Pornographers


Date : 30/09/2007
Salle : La Maroquinerie (Paris)
Première partie : The Chicros
Caroline, le 21/10/2007
( mots)

En tournée pour leur album Challengers, les New Pornographers se sont arrêtés à Paris. Le groupe canadien a l’habitude des petites salles et des fans déchaînés, et l’étape à La Maroquinerie n’a pas dérogé à la règle. Loin de là.

En première partie, les Chicros montent sur scène et assurent un set de qualité. Un son très 70’s, qui rappelle parfois les sons psychédéliques des Doors. Après eux, une jeune fille toute frêle, cachée derrière sa grosse guitare rouge et sa longue frange, susurre des balades molles. L’heure d’aller se prendre une bière, en attendant les New Pornographers.

Le temps qu’on revienne, les canadiens ont déjà entamé leur set. En quelques minutes, l’ambiance est surchauffée, le public gonflé à bloc s’époumone et se déhanche.

Les excellents titres pop rock se transforment sur scène en petites bombes dansantes. Et ce en grande partie grâce à Kurt Dahle, diablement efficace derrière sa batterie. Il ne boude d’ailleurs pas son plaisir et s’amuse comme un petit fou, à grand renfort de grimaces pour les quelques photographes qui se pressent contre la scène.

A.C Newman, le chanteur rouquin, et sa jolie acolyte Kathryn Calder, campée derrière son clavier, s’échangent quelques blagues et anecdotes, au grand plaisir du public qui s’amuse beaucoup. « J’ai failli louper le concert, je me suis endormie… » rigole Kathryn. A.C Newman s’essaie dans la langue de Molière, sans succès. Tout ça, c’est du flan, me direz-vous. Mais dans une petite salle comme ça, ça créé une sacrée complicité avec le public. L’alchimie opère donc bien, d’autant plus que les bons titres s’enchaînent. La plupart des morceaux du set sont extraits de l’album Twin Cinema, l’avant-dernier opus, sorti en 2005. Ca tombe bien, c’est leur meilleur album. On découvre toute l’ampleur de "The Bleeding Heart Show", délicieusement appuyé sur le clavier de Kathryn. On danse sur "Sing Me Spanish Techno", pour lequel Kurt Dahle s’en donne à cœur joie. Le public participe autant que le groupe, chante, interpelle les musiciens. Si le bassiste et le guitariste sont un peu en retrait physiquement, ils assurent un set drôlement carré. Mais le show se fait entre les trois autres. Quand vient la fin du set, les musiciens quittent la scène et le public, toujours motivé, réclame son dû. On aura droit à un rappel explosif.

Quelques minutes plus tard, la salle se vide et les fans repartent ravis, espérant qu’il ne faille pas attendre le prochain album pour avoir la chance de revoir les New Pornographers à Paris.

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