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Compte-rendu de concert

Heavy Trash


Date : 14/10/2007
Salle : Le Bikini (Toulouse)
Première partie : Micragirls
Jerome, le 16/10/2007
( mots)
Le problème des retours de week-end, c'est qu'ils se suivent et se ressemblent tous. Tiraillés entre la fatigue des deux derniers jours et l'absence de motivation face à un début de semaine approchant. Et il faut au moins la perspective d'assister à un bon concert de rock comme on n'en fait plus pour réussir à nous déraciner du sempiternel "Film du Dimanche Soir". Et c'est tel le sauveur tant annoncé qu' Heavy Trash décide de décrasser un Bikini fraîchement retrouvé.

Mais qu'il est dur dans la ville du rugby d'attirer les foules un soir de demi-finale de coupe du monde... A peine plus d'une grosse poignée d'accros du live ayant osé faire le déplacement histoire de soutenir les Micragirls chargées d'ouvrir la soirée. Débarquant directement de Finlande et prouvant au passage que la France n'est pas seul pays à posséder ses "Plasticines", le jeune groupe féminin possède au moins l'avantage de n'être qu'un trio (guitare - synthé - batterie) jouant la carte du cheap à fond sans réellement se prendre au sérieux. Qu'importe le dépeuplement flagrant de la salle ce soir là, les trois déjantées assureront leur show à grand renfort de cris suraigus entre deux éclats de rire. Une prestation visiblement du goût des têtes d'affiche de la soirée n'ayant pas hésité à déserter les loges histoire de jeter un oeil au trio.

Le temps de changer le décor et de siroter une bière tranquillement au bar, et c'est enfin au tour d' Heavy Trash de fouler les planches. Pour recentrer un peu le phénomène, Heavy Trash n'est autre que le projet de Jon Spencer (le même que dans le Jon Spencer Blues Explosion) et Matt Verta-Ray (Speedball Baby) sur fond de rockabilly survitaminé. Et en véritable chef d'orchestre hyperactif monté sur ressorts, Jon Spencer et sa voix de crooner emballe la machine dès son entrée en scène pour ne plus relâcher la pression. Balançant sans aucun état d'âme leur rock’n’roll enivrant à souhait, le combo remet au goût du jour Gene Vincent, Chuck Berry, Elvis et toute la clique, des riffs jusqu'aux peignes régulièrement sortis des poches arrières des jeans histoire de remettre en place quelques mèches gominées. Piochant aussi bien dans leur premier album éponyme ("Dark Hair'd Rider", "Lover Street", "This Day Is Mine", ...) que dans un Going Way Out With Heavy Trash tout juste atterri dans les bacs ("Double Line", "Way Out", ...), le combo au son vintage si caractéristique de l'époque rend un hommage de grande classe à ses aînés avec un humour ravageur. Car même si Jon ne possède pas encore le déhanché d'Elvis The Pelvis, il en assure largement le groove. Rien de tel finalement pour réussir à vous coller la banane pour toute la semaine.
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