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Le punk, histoire d'une rebellion


Caroline, le 19/08/2007

Les années 90 : Nirvana, du bon et du n'importe quoi

Tous les acteurs du punk soulignent les débuts de Nirvana comme une résurgence de la vague punk. Comme si Kurt Cobain et ses accolytes avaient réussi à synthétiser tout ce qui s'était fait dans les années 80. Henry Rollins, ancien membre des Black Flag, précise les influences du groupe de Seattle: "la presse grand public a cru que Nirvana sortait du vide. C'est faux ! Ils sont le fruit de tout ce qui a été joué dans la décennie". A n'en pas douter, l'album Bleach est le digne héritier des punks des années 70. Kurt Cobain déchaîné pour le titre School, en live.


Dans le sillage ouvert par Nirvana s'engouffrent de nombreux groupes au talent inégal. Green Day, OffSpring, Sum 41, Blink 182... Définitivement inégal, pas toujours intéressant.
Au-delà des considérations purement musicales, cette vague ouvre une nouvelle ère : ce qui est considéré comme le néo-punk de l'an 2000 entre dans les grandes maisons de disques. Alors que l'essence du punk était l'anti-establishment et la provocation, les groupes sont devenus membres de cet establishment. Joe Strummer doit se retourner dans sa tombe.

Heureusement, le punk n'est pas mort. Les aficionados trouveront encore, en cherchant bien, de groupes héritiers des années 70. Ainsi, Bad Religion, Pennywise et Rancid en Californie. Ils se rapprochent surtout de leurs prédecesseurs par la rapidité de leur musique. Néanmoins, les temps ont changé et les albums sont souvent très produits. On perd un peu en spontanéité, et les chansons sont assez formatées : la plupart du temps, les guitares attendent le refrain pour sonner avec la rapidité du punk. Mais c'est en live qu'il faut découvrir ces groupes. Voir Pennywise jouer God Save the USA, allusion directe au fameux God Save the Queen des Pistols, et les entendre marteler "Fuck the CIA, fuck the NRA", rappelle leurs prestigieux prédecesseurs. Même si cela est toujours beaucoup plus clean et produit qu'à l'époque.
Les précurseurs, Pistols et autres Ramones, jouaient plutôt mal, avaient un son bien crade. Tout leur talent était dans la rage qu'ils savaient concentrer en quelques riffs et partager, si bien, avec le public. "Cette formidable force vitale qui s'exprimait dans la musique", comme la définit Leigs McNeil.

Ce qui reste du punk, trente ans après son explosion ? L'esprit, l'émotion, la colère. La rébellion. Le punk a traversé les générations comme une posture, une attitude . "Etre punk, c'est tout remettre en question, explique Glen Matlock, des Pistols, dans Punk Attitude. Lire entre les lignes. Ne pas accepter ce qu'on vous impose. Ca n'a rien à voir avec la musique".
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