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Critique d'album

Amanda Palmer


Who Killed Amanda Palmer


(16/09/2008 - Roadrunner Records - - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Astronaut: A Short History Of Nearly Nothing / 2- Runs In The Family / 3- Ampersand / 4- Leeds United / 5- Blake Says / 6- Strength Through Music / 7- Guitar Hero / 8- Have To Drive / 9- What's The Use Of Wond'rin? / 10- Oasis / 11- The Point Of It All / 12- Another Year: A Short History Of Almost Something
Note de 3/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Le premier album solo d'Amanda Palmer."
Ludo, le 14/10/2008
( mots)

Qui a tué Laura Palmer ? Euh... non... Amanda ? La belle chanteuse des Dresden Dolls vient effectivement de sortir son premier album solo à l'intitulé très lynchéen. La référence ne s'arrête pas là puisque l'artwork nous présente Amanda, morte ou couronnée, et un livre de photographies devrait sortir sur le même thème. On peut d'ailleurs retrouver un aperçu de ces photos, de l'album, les paroles, et plusieurs vidéos sur le site whokilledamandapalmer.

Malgré cet attrait, c'est avec une légère crainte que l'on se lance dans l'écoute de cet album. Le risque de tomber dans une suite de ballades minimalistes piano/chant est grand, très grand. D'autant plus que les titres ont été composé par Amanda depuis parfois plusieurs années. Cela se ressent d'ailleurs par des compositions plus simplistes que celles des Dresden Dolls. Pourtant, les pièges sont évités, et le feu marche au côté de l'agent Ben Folds, qui a bénéficié d'une liberté totale à la production.

En guise de pilote, "Astronaut: A Short History Of Nearly Nothing" joue très bien son rôle, et nous rassure directement. A la voix que l'on connaît si bien maintenant, s'ajoutent rapidement quelques sons électroniques. C'est ensuite aux violons et autres cordes d'entrer en scène, pour nous emmener dans une fin d'épisode à l'intensité que l'on n'attendait pas. Et ce n'est pas un simple rôle de figuration qui sera accordé à ces divers éléments, que l'on retrouvera sur la plupart des 12 épisodes, mais sans jamais prendre le dessus, toujours en douceur et en profondeur. Sur "Guitar Hero", il est facile de deviner à qui la place est laissée, interprétée ici par East Boy Ray des Dead Kennedys. Sur "Leeds United", ce sont les cuivres qui feront leurs apparitions pour accompagner la voix d'Amanda, totalement cassée, résultat d'un enregistrement de mauvaise qualité, mais conservée pour notre plus grand bonheur tant la tonalité grave et rauque s'accorde parfaitement au côté joyeux porté par les cuivres, l'ensemble donnant certainement le titre le plus original de cet opus.

Ceux qui souhaitaient un album plus calme peuvent se rassurer, "Ampersand", "Blake Says", "Have To Drive" ou "Another Year: A Short History Of Almost Something" sont les ballades que l'on attendaient, mais qui conservent elles aussi leurs lots de surprises, alors qu'"Oasis" ravira tout ceux qui ne peuvent se passer d'un titre très Dresden Dolls, même si l'ajout de "whou-hou" reste ici discutable.

On pensait que les Dresden Dolls n'arriveraient plus à nous surprendre, Amanda nous donne ici de nouvelles espérances. On ne peut que souhaiter qu'à cette nouvelle fraicheur s'ajoute un jour l'énergie de Brian, qui est le seul réel manque de cet album. Avant d'écouter cet album, je vous conseille de faire un tour en forêt, et d'en ramener une bûche. Installez vous avec elle dans votre meilleur fauteuil, et appuyer sur play. Peut-être qu'elle vous racontera quelques secrets...

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