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Critique d'album

Arkol


On aurait dit qu'on était bien


(01/10/2006 - Warner - - Genre : Rock)
Produit par

1- 15 m² / 2- J'ai la haine / 3- Si la vie c'est çà / 4- Tout le monde est un con / 5- Mon amoureuse / 6- Ma chère / 7- Faits divers / 8- J'aimerais / 9- Qu'est c'que tu crois ? / 10- Mon grand-père / 11- La onzième
Note de 2/5
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Note de 2.0/5 pour cet album
"L'écueil du second album pris de plein fouet..."
Nikko, le 28/02/2007
( mots)

Etonnante trajectoire que celle d'Arkol, combo aggloméré il y a six années autour d'une idée chaleureuse du rock et de l'amitié. Leur première livraison, Vue imprenable, mêlait une bonne dose de rock formaté à des textes pas si bêtes. Une production étrange, qui s'extirpait des affres du syndrôme Kinito - Vegastar et parvenait à faire du rock adolescent sans se discréditer. Cette sincérité à fleur de peau, bouclier désarmant toute velléité de jugement sévère, Arkol l'a conservée, entretenue, survécue coûte que coûte, pour faire sans concession l'album dont ils avaient envie.
On aurait dit qu'on était bien, titre infantile d'un opus bien-nommé. Car d'immaturité il s'agit bel et bien, dans ce journal intime désenchanté d'un adulte en devenir. La vie n'est pas si facile que ça, l'amour non plus, par contre ça fait chaud au coeur d'avoir un grand-père admirable ou de considérer son studio du meilleur oeil possible. Onze chroniques du quotidien pleines de creux, onze titres indigents et essoufflés, essorant l'inspiration de Julien Deniel jusqu'au manque.

A l'arraché, Arkol livre au mieux une démo professionnelle, bardée de programmations surannées, de riffs plats, et surtout fière d'arborer sa néo-naïveté assumée. Jean-Louis Aubert, théoricien de la cause, crie au plagiat de sa ligne artistique : "Comme les yaourts dans le frigo / On arrive au bout du rouleau / Faut toujours faire attention / A la date de péremption." C'est cette veine primaire, que d'aucun nommerait accessibilité, qui risque fort de vider de son sang un rock si passéiste et inconsistant qu'il semble s'enterrer lui-même. Désarçonné par l'incongruité de cette plantade, on attendra la suite, si suite il y a, pour dissiper ou confirmer les doutes que cette galette hors sujet a soulevés...

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