↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

Balthazar


Applause


(10/10/2011 - Pias - - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Fifteen Floors / 2- Hunger At the Door / 3- Morning / 4- Wire / 5- I'll Stay Here / 6- Blues for Rosann / 7- Throwing a Ball / 8- More Ways / 9- The Boatman / 10- Intro / 11- Blood Like Wine
Note de 4/5
Vous aussi, notez cet album ! (7 votes)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 4.0/5 pour cet album
"Les jeunes prodigues de Courtrai."
Mathilde, le 08/02/2012
( mots)

Et voici un groupe belge, un de plus. Ils sont cinq, ils sont jeunes, ils viennent de Courtrai. En 2005 et alors âgés de dix-huit ans, ils se font connaitre dans le plat pays et remportent le prix du public au Humo's Rock Rally et un ticket pour enregistrer un premier EP. Chouchous de Tom Barman, ils ont eu l’honneur d’assurer en 2011 la première partie du Keep You Close Tour durant quelques dates. Une exposition très favorable. Mais leur premier album Applause en mérite-t-il vraiment, des applaudissements?
 
Ah, ces Belges et leur agaçante facilité à s’inspirer de la musique anglo-saxonne, à suivre consciencieusement et sans rougir la recette de la parfaite chanson pop en y ajoutant un soupçon de grisaille et de mélancolie. La langue de Shakespeare n’étant pas un problème pour eux, c’est avec une maitrise désarmante que la plupart des groupes flamands swinguent et groovent sans vergogne des textes que n’importe quel fringant combo britannique aurait pu composer. Et Balthazar ne déroge pas à la règle. D’abord timides, les notes de piano de "Fifteen Floors" introduisent une paresseuse ballade à la Damon Albarn soutenue par des cuivres bien sentis, puis à tâtons le morceau s’épaissit de chœurs désenchantés et étouffés par une basse adipeuse. En bons premiers de classe, le quintette ne cède à aucun moment à la fainéantise et propose aussi bien des atmosphères sourdes et capitonées ("I’ll Stay Here") que des morceaux gracieusement épiques comme sur le superbe "Blood Like Wine" qui s’achève magistralement sur un moment suspendu, chanté a cappella et répété inlassablement jusqu’au frisson: "Raise your glass to the nighttime and the ways/ To choose a mood and have it replaced". A votre santé.

On pense beaucoup à la clique d’Alex Turner bien sûr, avec qui Balthazar partage l’élégante nonchalance, notamment sur l’industriel "Morning" mais aussi sur "Throwing A Ball" qui réunit la patte des Monkeys et la morgue mancunienne de Kasabian. Ça s’écoute bien tout ça, et comme tout bon album les titres deviennent addictifs au fil des écoutes. Le chant est partagé entre le grand blond Maarten et le petit brun Jinte. D’un côté une voix suave et folk, de l’autre un souffle post-punk sauce Worcestershire. De la pop alternative donc, qui tutoie parfois les tubes bien ficelés qu’on a envie d’époumoner ("The Boatman" et "Blues For Rosann"), tout pizacottés qu’ils sont par le violon de Patricia, la touche féminine et sophistiquée du groupe. Onze titres quasiment irréprochables, tout en rupture de rythme et interruptions mystérieuses, de quoi remercier l’ami Barman d’avoir mis en lumière ce groupe de jeunes prodiges. On applaudit, assurément.

Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !