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Critique d'album

Black Lips


Good Bad Not Evil


(11/09/2007 - Vice Records - Garage Rock - Genre : Rock)
Produit par

1- I Saw A Ghost (Lean) / 2- O Katrina! / 3- Veni Vidi Vici / 4- It Feels Alright / 5- Navajo / 6- Lock And Key / 7- How Do You Tell A Child That Someone Has Died / 8- Bad Kids / 9- Step Right Up / 10- Cold Hands / 11- Off The Block / 12- Slime And Oxygen / 13- Transcendental Light
Note de 4.5/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Un album fort de caractère qui ne manque pas de rassurer les fans."
Gregory, le 24/03/2010
( mots)

Si les années 2000 ont bien laissé éclore un groupe à l'impact scénique digne de ce nom (un vrai groupe de rock'n roll quoi!), il s'agit peut-être des Black Lips. Largement influencé par la scène psychédélique des années 60, et celle punk des années 70/80, le quatuor d'Atlanta joue une musique primitive sur la forme, régressive sur le fond, ce que l'on n'avait pas entendu d'aussi excitant depuis bien longtemps. Le rock garage n'a jamais aussi bien porté son nom avec les Black Lips, tant les trois premiers albums du groupe (chronologiquement : Black Lips, We Did Not Know The Forest Spirit Made The Flowers Grow, Let It Bloom) semblent avoir été enregistrés sur un simple magnétophone dans le garage d'un copain un samedi après-midi de forte chaleur. Cela ce conclut ensuite sur scène par des débordements en tous genres, à tel point que le groupe a été interdit de représentation dans certaines salles du continent américain.

Mais en 2007, les Black Lips signent chez Vice Records et quittent leur statut de groupe underground pour l'enregistrement de leur quatrième effort studio. Inutile donc de préciser que les fans de la première heure sont alors inquiets et se choppent des sueurs froides à l'idée de voir leurs héros crasseux filer en douce avec les icônes de la hype New-Yorkaise. La réponse est donnée en septembre 2007. Malgré un son légèrement plus soigné, les Black Lips n'ont pas vendu leur âme au diable comme l'indique le nom de leur nouvel album : Good Bad, Not Evil. Les mélodies et le chant  oscillent toujours avec la même arrogance entre le plantage imminent et le redressement avec brio. C'est d'ailleurs cette habileté qu'ont ces quatre-là à se moquer des conventions, à jouer de la musique comme ils l'entendent, qui nous fait aimer les Black Lips. "Bad kids all my friends are bad kids/ Product of no dad kids/ Kids like you and me" chantent-ils tous en choeur sur "Bad Kids", un hymne pour tous les gamins hébétés du monde, ceux dont l'avenir n'a rien d'enviable mais pour qui le présent est toujours une fête aux doux frissons d'ivresse. A ces gamins qui pourront toujours venir en nombre aux concerts de leur groupe préféré, envahir la scène pour s'y battre à coups de cannettes de bière, et finir en sueur le coeur battant, heureux d'avoir passé une soirée mémorable.

Car en sachant jongler entre morceaux fédérateurs ("O Katrina!", "Bad Kids", "Cold Hands") et thèmes plus "intimes" ("Transcendental Light", étonnant folk dépouillé) avec cette même fidélité à eux-mêmes, les Black Lips ont gagné en importance sur la scène indé américaine sans renier leurs origines. Ils continuent d'avancer avec la foi brûlante de leur début, fiers d'être restés ces gosses de banlieue qui ont sans doute commencé le rock dans le garage d'un copain par un samedi de forte chaleur, alors que rien ne leur présageait un futur.

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