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Critique d'album

Bonaparte


Sorry we're open


(11/03/2013 - Warner - Punk - Genre : Rock)
Produit par

1- When the ship is thinking / 2- Quarantine / 3- Sorry we're open / 4- C'est à moi qu'tu parles? / 5- 40°42'48.46 N 73°58'18.38 W / 6- Point & shoot / 7- A little braindead / 8- Mañana forever / 9- Alles schon gesehen / 10- 53°32'26.81 N 09°58'47.28 E / 11- Quick fix / 12- High heels to hell / 13- In the breaks / 14- 40°51'42.94 S 173°00'46.63 W / 15- Bonahula
Note de 4/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Du gros son rock électro et punk pour un bon délire."
Geoffrey, le 13/04/2013
( mots)

Curieux disque que celui du groupe berlinois Bonaparte. Bien que son leader Tobias Jundt en soit à son troisième album, il s’agit du premier qui soit un minimum paré à la vente, fraichement sorti d’un vrai studio, quand les deux premiers efforts étaient commis avec les moyens du bord. Ce qui avait pour gros inconvénient de laisser une mauvaise impression générale. Mais si Sorry we're open est curieux, c’est davantage pour l’univers qui se dégage de cet artwork pimpant et de cette musique à la fois lo-fi et bien produite, entre freak-show déjanté et électro-punk attitude. Oh yeah !

Tout un programme qui donne à ce groupe impérialiste toutes les cartes en main pour envahir l’Europe : un son efficace, des paroles généralement en anglais, et une relative légèreté pouvant ranger ce disque du côté des compositions parodiques ou humoristiques. Ça se retrouve notamment dans le style musical, qui fait se côtoyer  sonorités ultra-synthétiques, limite sorties d’un Bontempi, et gros son rock, guitares acérées et batteries assommantes. Le premier single "Quarantine" respecte ainsi ce principe et rappelle sans aucun doute les morceaux les plus percutants de Kasabian dans ce mélange électro-rock. Leur style lorgne également parfois du côté de la techno ("Alles schon gesehen") ou de la pop avec un soupçon de punk ("Mañana Forever"). Et si les plus audiophiles pourraient reprocher trop de dissonances, c’est pour mieux faire apparaître leur univers si particulier de monstres déjantés sortis d’un cirque d’aliénés animé par un Monsieur Loyal déchu. Rien que ça. Un univers visuel qui vaut presque autant que leur musique, faisant de leurs lives des instants particulièrement festifs et subversifs (une petite recherche sur Youtube peut le prouver). 

Avec pareil choix stylistiques, pas question de se dérober pour les paroles. En anglais, en allemand ou en français, les thèmes puisent dans les champs lexicaux liés au(x) plaisir(s), aux abus, tout en s’inspirant parfois de la poésie ("When the ship is thinking"). Ce qui n’est pas le cas du titre en français qui additionne, pendant un peu plus de quatre minutes, ce que nous avons de meilleur dans la langue de Molière en insultes fleuries les plus grasses, citant Sarkozy et son "Casse-toi pauv’con" ou encore le Capitaine Haddock qui souffrirait du syndrome de Gilles de la Tourette (avec mention très bien pour "Serpillère à foutre").

Loin, très loin d’ici, on le voit, se fait la légèreté d’un disque qu’on écoutera pour le plaisir. Sorry we’re open s’écoute davantage pour le délire ou pour l’énergie qui s’en dégage, loin de toute harmonie. Pas un beau disque, mais plutôt un bon disque dont on aime la qualité brut, puissante et colorée.
 

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