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Critique d'album

Electric Six


Señor Smoke


(14/02/2005 - Metropolis Records - Disco Punk Rock - Genre : Rock)
Produit par

1- Rock and Roll Evacuation / 2- Devil Nights / 3- Bite Me / 4- Jimmy Carter / 5- Pleasing Interlude No.1 / 6- Dance Epidemic / 7- Future Boys / 8- Dance-A-Thon / 9- Be My Dark Angel / 10- Vibrator / 11- Boy or Girl / 12- Pleasing Interlude No.2 / 13- Radio Ga Ga / 14- Taxi to Nowhere / 15- Future Is in the Future
Note de 4/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Une bonne dose de rock… Une cuillère à soupe de disco… Un zeste de folie… "
FJ, le 24/05/2007
( mots)

Une bonne dose de Rock… Une cuillère à soupe de Disco… Un zeste de folie… Un soupçon d'électrochocs… Une larme de délire… Agiter avec rythme et servir frais... Un cocktail multivitaminé à consommer sans modération… Un nectar disjoncté… Une boisson énergisante épidémique… Un mélange surdimensionné… Electric Six… Señor Smoke…

Deuxième opus du groupe survolté du Michigan, Señor Smoke réunit les principaux atouts qui avaient valu le succès incontestable de leur premier album Fire et en marque la continuité directe. Dick Valentine, plus fou furieux que jamais, porte une nouvelle fois la démesure du groupe à son apogée autour d’un son Rock entraînant, teinté de blues, folk et jazz, parfois ringard, parfois cynique, mais toujours aussi disco.

Hiérarchiquement similaire dans sa construction que l'album précèdent, Señor Smoke enflamme les ondes par son introduction mouvementé qui en marque le ton. Les synthés raisonnent et prônent la dimension originale de la formation. Costards croisés pour musiciens déjantés, chaque instrument trouve sa place et affirme un son bien particulier dans cette formation pourtant instable. Les morceaux s'enchaînent avec rythme et vigueur pour former un ensemble dynamique et ardent entrecoupés d’interludes déstructurées. Sons électroniques pour une musique épileptique, les solos de guitare de The Colonel s'imposent au moment où on ne les attend le moins et électrisent les morceaux de décharges à plus de 100 000 Volts.

Seuls ombres au tableau de cette démesure musicale post cardiaque, ce deuxième album d’Electric Six ne reste disponible qu’en import et semble difficile à trouver en dehors des Etats-Unis et du Royaume Uni. Second bémol, Señor Smoke demeure nettement inférieur à son prédécesseur. Fire créait la surprise, l'innovation, l'énergie salvatrice d’un groupe détonnant. Señor Smoke en affirme la continuité mais évolue peu dans ses compositions et mis à part les interludes déjantés et un univers plus calme et sombre sur "Jimmy Carter", l’album apporte peu de nouveauté.

Il n’en démord pas que certains morceaux incontournables et frénétiques méritent que l’on s’y attarde. "Rock N Roll Evacuation", "Bite Me", "Future Boys" illustrent parfaitement cet exemple et déversent un flot vigoureux d'agitation musculaire lorsque les première notes se répandent subtilement dans l’espace. Hommage à Queen et, en particularité, à un certains Farrokh Bulsara (Cela vous rappelle quelqu'un ?), d’une façon qui n’aurait pu être conventionnelle pour ce groupe d’allumés, "Radio Gaga", seul clip extrait de Señor Smoke peut paraître abstrait, voir absurde, et pourtant dégage une certaine sensibilité et nostalgie. Se rapprochant des singles du premier album, "Dance Epidemic" mêle habillement les dimensions Rock et Disco en une frénésie enflammée. Une rythmique brûlante, un solo furieux, des refrains cinglants en font la chanson phare de cet album effervescent.

Malgré la difficulté de surpasser leur opus précèdent, Electric Six propose un nouvel album qui ravira les inconditionnels du genre grâce à cette touche de démesure qui les démarque des autres groupes de rock plus conventionnels. Groupe de scène avant tout, si vous les croisez au hasard d’un festival, leur dimension électrique et furibarde semble se décupler au contact d’un public en transe, alors n'hésitez plus… Débranchez les fusibles… Lâchez la tension… Danger ! High Voltage…

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